L’exposition « Le bord des mondes » au Palais de Tokyo est géniale! On peut y voir plein de choses.
Le descriptif du Palais de Tokyo se veut éducatif et dans la lignée des courants actuels et questionnements opérés depuis Duchamp.
On peut appréhender l’exposition autrement et se laisser guider par les choix éclectiques de Rebecca Lamarche Vadel.
On en ressort réjouit, amusés , ravis par les belles découvertes faites.
C’est une exposition qui prône l’ouverture aux arts et nous invite à repenser le champ des arts et sa définition.
L’art est multiple.
L’art est culture.
L’art est expression, langage.
L’art est sensation.
L’art est témoin.
L’art est art de vie, l’art est vie.
L’art est résistance.
L’art est génie créatif et humain.
L’art n’est pas fonction.
L’art est expérimentation, recherche expérimentale existentielle.
L’art est émerveillement.
L’art est obsession.
Ils sont 22 artistes à avoir été choisis, ils couvrent des domaines variés allant de la création culinaire Pierre Gagnaire, au peuple Kuskoy qui a inventé un langage proche du son des oiseaux pour communiquer, en passant par les vêtements futuristes de Iris Van Herpen, les créatures de sables de Théo Jansen, les machines pour capturer les nuages de Carlos Espinoza , les jeux de guerre , l’art coiffure de Charlie Le Mindu, la soif insatiable de cartographier le monde de Terry Gritzinger, l’art loufoque de Kenji Kawakami , art composé avec les arachnides de Tomas Saraceno et d’autres encores. Tous ne font pas échos , étonnent -que font ils là?.
L’ensemble questionne, amuse, fait voyager en tout cas quitter Paris et le Palais de Tokyo………
L’art est voyage.
L’art est illusion.
Cette définition ne m’a pas été suggérée directement par cette expo, elle aurait pu cependant car elle prône l’ouverture – voici une photo de l’exposition concomitante » l’usage des formes » au Palais de Tokyo.
Et pour vous donner envie d’y aller, en plus des mots voici des photos. c