Liu Bolin, Tadashi Katamashi – 2 expositions sur la Côte Basque
De passage sur la Côte Basque, j’ai eu le plaisir de découvrir 2 artistes asiatiques contemporains qui présentent un certain regard sur la société; Tadashi Kawamata et Liu Bolin
Tadashi Kawamata
La Villa Beatrix Enea, centre d’art contemporain d’Anglet, présente l’artiste japonais Tadashi Kawamata et expose des maquettes de ses œuvres et des peintures reliefs.
Tadashi Kawamata, artiste né en 1953 à Mikasa, sur l’île d’Hokkaido, vit et travaille à Tokyo et Paris. Son œuvre se déploie à la lisière de la sculpture et de l’architecture. Constituées de bois – souvent de récupération –, ses installations semblent au premier abord fragiles, mais elles révèlent une science à la fois instinctive et savante des lois architecturales. Réalisées in situ, elles permettent d’envisager autrement, sur le mode d’une poésie personnelle, un point de vue sur un bâtiment, une ville, un paysage. La plupart du temps praticables, elles constituent, pour le promeneur, un nid, un abri propice à la rêverie et la contemplation.
Son travail est à la lisière de l’architecture, de la sculpture et peinture avec relief.
J’ai beaucoup aimé la fragilité qui se dégage des œuvres et maquettes exposées, leur côté simple proche de la nature et la simplicité apparente du traitement de ses peintures… Une invitation à pénétrer cet univers entre ciel et terre….
Tadashi Kawamata est l’un des artistes invités de La Littorale #7, Biennale internationale d’art contemporain Anglet-Côte basque (24 août – 4 novembre 2018)
Villa Beatrix Enea, Centre d’art contemporain, 2, rue Albert-le-Barillier, Anglet – Entrée libre.
Liu Bolin
Liu Bolin est présenté au Didam centre d’art contemporain de Bayonne.
Son exposition a pour titre « Hiding in the City ». L’artiste part du principe de » se rendre visible pour se faire remarquer ».
Liu Bolin est un sculpteur performeur et photographe.
Cet artiste, surnommé l’homme invisible, est né en 1973 en Chine et a fait ses classes au Beaux-Arts de Shandong et Pékin.
En 2005, le village d’artiste dans lequel il vit et détruit dans le cadre de la préparation de Pékin aux Jeux Olympiques.Indigné il prend sa première photographie, autoportrait immobile se confondant avec les décombres de son atelier.
C’est ainsi que démarre son travail de protestation silencieuse.
Depuis il crée des œuvres mêlant photographie, body art, Art optique et sculpture vivante.
Homme caméléon il pose pendant des heures devant un mur, un paysage ou un monument pour arriver à se fondre dans le décor avec l’aide de ses peintres assistants.
Sans aucun trucage numérique, il fige sa performance grâce à la photographie.
En se fondant à son environnement, cet artiste nous rappelle combien l’homme et son milieu sont étroitement liés et associés.
L’exposition présente une trentaine de grands formats qui interrogent la tradition et la culture chinoise, la politique, la censure, la société de consommation et la liberté de presse.
« Liu Bolin Hiding in the City » du 29 juin au 16 septembre, DIDAM, 6 quai de Lesseps. Bayonne