L’exposition- Faire son temps- Christian Boltanski
Le centre Pompidou présente une cinquantaine d’œuvres de Christian Boltanski. L’exposition conçue par Boltanski se présente comme une déambulation au travers ses nombreuses installations. L »exposition se nomme « faire son temps » il est ici question de temps. L’exposition nous accueille avec son panneau départ et nous laisse avec le panneau arrivée.
Elle présente ces axes de travail , ces propos au fil du temps suggérant que le voyage, les pérégrinations sont plus importants que la destination.
Dans ce parcours, Christian Boltanski mêle toutes les formes et supports qui sont caratéristiques de son univers. Il fait de l’exposition elle-même une œuvre en soi. Il joue avec la lumière artificielle, la transparence, les ombres et pénombres, le sentiment d’irréel, de présence et d’absence…il nous transporte dans son univers
Christian Boltanski réunit les pièces les plus emblématiques de son histoire : des Vitrines de références à L’Album de la famille D, des Habits de François C aux Reliquaires, des Théâtres d’ombres aux Monuments, des Réserves aux Tombeaux, du Cœur battant de Teshima aux âmes des morts d’Animitas, des Autels aux fantômes de Misterios.
L’artiste Boltanski
Née en 1944, artiste plasticien reconnu, peintre, cinéaste, photographe sculpteur. Il est l’ époux d’Annette Messager.
« L’absence est un sujet récurrent dans son travail : la vidéo comme la photo sont des présences, des mémoires qui, selon lui, au lieu de faire revivre les absents, vont au contraire mettre davantage en évidence leur disparition.
Employant divers matériaux (photographies anciennes, objets trouvés, carton ondulé, pâte à modeler, luminaires, bougies…), … Les thèmes omniprésents dans son œuvre sont la mémoire, l’inconscient, l’enfance et la mort.
Une des particularités de l’artiste est sa capacité à reconstituer des instants de vie avec des objets qui ne lui ont jamais appartenu mais qu’il expose pourtant comme tels. Il imagine une vie, se l’approprie et tous les objets de ses dossiers, livres, collections sont les dépositaires de souvenirs. Ils ont un pouvoir émotionnel fort, car ils font appel à la « petite-mémoire », c’est-à-dire à la mémoire affective.
Ces œuvres en appellent au souvenir, du souvenir d’enfance au souvenir des défunts, et d’une histoire personnelle à l’histoire commune de toutes et de tous. En 1972, Boltanski intitule une section de son exposition « mythologie individuelle », un concept représentatif de son rapport à l’autobiographie.
Depuis plusieurs années, il favorise principalement dans son travail d’énormes installations telles que Personnes – salon Monumenta du Grand-Palais, No Man’s Land à l’Armory de New-York ou encore Chance au pavillon français de la Biennale de Venise en 2011. » Source Wikipédia