Louis Soutter – Galerie Karsten Greve

La Galerie Karsten Greve présente l’exposition de Louis Soutter « Un Présage »

Exposition



Cette exposition réunit les dessins et peintures que l’artiste suisse réalisa entre 1937 et 1942.

Louis Soutter exécuta une oeuvre, visionnaire, puissante et singulière . Une place particulière est donnée aux dessins au doigt qui créent ici une écriture spontanée, simplifiée et vibrante . Il semblerait qu’il ait adopté cette technique lors de son séjour en hospice, ultime période de sa création et fin de vie , pour pouvoir continuer à créer malgré ses difficultés physiques.

Louis Soutter – l’artiste

Né en 1871,  de son œuvre des années 1892 à 1922, il ne reste que quelques dessins et archives, Soutter ayant eu une vie riche en changements et en déplacements, dont six à sept ans aux Etats -Unis marié à une Américaine et directeur enseignant du département d’art et design au Colorado College, (Colorado)  puis une quinzaine d’années comme violoniste en Suisse.

Louis Soutter produisit la plus grande partie de son œuvre, d’une grande richesse — des milliers de dessins, n’appartenant à aucune tendance artistique d’avant-guerre , au cours de son placement à l’hospice pour vieillards dans le Jura de 1923 à sa mort.


« Je peins souvent des hommes sur du mauvais papier, Je peins des femmes, je peins le Christ, Adam et Eve, Golgotha, Ce n’est ni beau ni correct, c´est exact, Je peins avec de l´encre et du sang, je peins vrai. La vérité est terrifiante ».
Extrait de Louis Soutter par Hermann Hesse traduction par Philippe Jaccottet

« Ce sont des peintures au fond des grottes. Mais il n’y a qu’une seule grotte, et un seul peintre sait le chemin de sa profondeur. Un moment de la vie intérieure de Louis Soutter a correspondu à la pire catastrophe de l’Histoire. Cette concordance fut peinte. Elle s’est incarnée en partie dans quelques symboles chrétiens disponibles alors, la croix, les auréoles, Noël, le baiser de Judas. Mais sur la caverne de papier où peint Louis Soutter, on remarque avant tout des mains, des yeux, des soleils, des corps qui dansent ou se convulsent, et l’on dirait que tout cela forme un seul dessin, une seule frise sardonique et macabre ».
Extrait du texte Journal de nuit par Eric Vuillard, catalogue d’exposition Louis Soutter. Un présage

lien vers le dossier de presse de la galerie

GALERIE KARSTEN GREVE PARIS – 5, rue Debelleyme 75003 Paris – jusqu’au 12 octobre



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