Le salon Art Cité est réparti sur 4 lieux dont la Médiathèque Louis Aragon.
A la Médiathèque Louis Aragon, Le salon Art Cité présente une dizaine d’artistes et leurs oeuvres sur papier principalement, dessinées, gravées, cousues, des univers variés de grande qualité.
Une grande partie des oeuvres est disponible à la vente. Si vous êtes intéressés, un listing avec prix est disponible à la Médiathèque et vous pouvez contacter directement l’artiste pour toute question. Le catalogue Art Cité a été réalisé pour vous, n’hésitez pas à l’emporter si vous le souhaitez.
1 Vers la bibliothèque jeunesse et adultes
Ewa Rajchman – Photographie aérienne
« »Difficile d’évoquer des apparitions sans représenter les disparitions. Ici, dans le grand nord, les éternels glaciers ont déjà partiellement disparu ! Pour toujours. Image noire, représentation noire, perspectives noires…
On devrait être fier et se réjouir peut-être ? Car nous sommes les créateurs de cette apparition de notre propre disparition. »
Contact : +48 607 310 309 – ewa.rozewie@gmail.com
Chrismali – Des tableaux ludiques et bavards – encre de chine sur tickets de métro
» Je livre avec la série ‘‘puzzle de vie’’ mes perpétuelles interrogations/doutes, dénonciations, drôleries, espérances…
Mes dessins à l’encre de Chine sont réalisés sur des tickets de métro. Ici le ticket est médium artistique. Il symbolise lerythme de la mégalopole, il conte la vie sous forme d’amalgames de personnages, d’éléments de la nature et de la ville, d’écritures. Je dessine des idées, des symboles, sur les tickets de manière graphique, brute, ludique, parfois naïve. Je mélange ensuite et compose jusqu’à ce que surgisse un tableau qui me parle et qui, je l’espère, vous parle. »
Contact: 06 23 58 01 26 – mcl@chrismali.com • chrismali.com
Tiphaine Liebaut – Des dessins hurlants, mélangeant humanité et vivant – oeuvres au stylo noir
‘‘Le bruit et la fureur’’ c’est le titre d’un magnifique livre, mais à une autre époque une autre histoire.
Aujourd’hui toujours et encore plus de bruit et de Fureur ! De terreur même ! Un tintamarre épouvantable qui fait exploser des pays et les tympans du monde, l’équilibre est foutu. Je ferme les écoutilles et je dessine. Je mêle Humanité et animalité, les animaux nous observent, ils doivent nous trouver beaucoup trop bruyants aussi. C’est dommage que l’on n’ait pas su respecter les autres parts du vivant. On prend on rejette, on est dégueulasse. Pourtant parfois on voit un type sauver un chaton au milieud’une route au péril de sa vie. C’est à n’y rien comprendre !Il arrive que je sois drôle aussi. »
Contact: 06 82 64 73 79 – tiphaine.lieb@free.fr • facebook.com/tiphaine.liebaut
Benjamin Claudel – un travail sur l’ombre et la lumière dans un univers chimérique – oeuvres sur papier à la plume et l’encre
« J’ai suivi le cursus des écoles d’art, mais par rapport à ma technique et aux thèmes que j’aborde je me considère plutôt comme un autodidacte. Je travaille à la plume et au pinceau et cette technique lente et traditionnelle ne peut s’acquérir qu’en pratiquant sur des temps très long. Il y a une dimension symbolique dans mes compositions et je n’en possède pas complètement le sens.
De toute façon je tiens à ce que ce soit le spectateur qui se construise lui-même sa narration en faisant des liens entre ces éléments, qui renvoient à l’inconscient collectif, disséminés dans la composition. »
Contact: 06 89 19 79 10 – artclaudel@gmail.com • artpair.org/user-44-benjamin-claudel
Yseult Seys – Des animaux au coeur tendre et expressif – oeuvre colorée, aquarelle avec émail
« Dans l’art de l’émaillage sur métaux, chaque étape est ardues et fascinante. Chacune de mes créations estun voyage que j’entreprends avec autant d’enthousiasme que de peur. Et bien sûr de passion ; pour mon art, mais aussipour mon sujet : l’animal. Dans ma série Animalia, chaque personnage anthropomorphe est porteur d’un message que l’on peut lire tant dans sa posture que dans le choix des techniques : la tête animale en émail, précieux et inaltérable, trône au milieu de l’oeuvre afin de nous rappeler l’importance du monde sauvage sur terre, pour notre propre salut. »
Contact: 06 95 28 05 34 – yseultsaux@gmail.com • enamelart-yseultseys.com
Julie Ozanne – Des corps fragiles- oeuvres délicates et sensibles – Crayon, oil stick et pastel gras sur papier thaïlandais
« Formée en design d’objet, j’ai rapidement ressenti le besoin de renouer avec la matérialité en explorant d’abord la céramique, puis en me tournant vers le dessin pour ses qualités spontanées et intuitives. Dès lors, je n’ai cessé de croquer le corps féminin. Initialement, mon inspiration émanait des pages des magazines de mode. Mes premières illustrations, oscillant entre femme objet et femme fatale, abordaient déjà les questions liées à l’image de la femme et à la puissance évocatrice du corps féminin. Peu à peu, ces corps se sont dénudés pour laisser émerger des nus inspirés des chefs-d’oeuvre classiques, puisant leur essence dans les Vénus et autres canons antiques prisés des peintres de la Renaissance. Cet effeuillage progressif s’apparente sans doute à une métaphore de la mise à nu que j’entreprends moi-même, dessin après dessin.
Pour moi, le dessin est un puissant outil introspectif et thérapeutique.En effet, à travers la représentation de ces corps féminins, tant aimés que malmenés, j’explore les traumatismes, les inquiétudes, mais aussi les moments de bonheur et de sérénité que chaque femme a pu vivre et ressentir dans sa chair .Je conçois désormais mes oeuvres comme des talismans thérapeutiques, agissant comme des miroirs nous permettant de mettre en lumière nos propres problématiques, de les analyser et de les comprendre pour mieux les transcender.
En hommage à ma grand-mère et à toutes les femmes qui m’ont précédée, j’ai progressivement intégré le fil et la broderie dans mes dessins. Parfois réparatrices, parfois cicatrices, ces coutures unissent les corps et expriment les émotions qui nous traversent et nous animent en profondeur. »
Contact: 06 31 38 81 08 -contact@julieozanne.fr • julieozanne.fr
Pic Maki – Bandes dessinées colorées aux textes engagés
« Je suis autodidacte. Ma bande dessinée est juste ma vision du monde exprimée d’une façon que j’espère fondée et lucide, avec humour mais surtout lisible car destinée à la presse. Ma sculpture en bas-relief est plus abstraite. Elle estun geste réflexe suite à l’horreur d’une violence policière à l’apogée ce 25 mai 2020 à Minneapolis lors de l’assassinat de Georges Floyd. “Tu n’oublieras point” est inscrit sur ce modèle du navire négrier Le Brooks dont le plan des cales avait été publié parles abolitionnistes pour dénoncer la traite des noirs. Devenus marchandises, ces hommes, femmes et enfants étaient privés de toute humanité ainsi que de leurs noms et coupés de leurs racines. J’ai voulu leur redonner une identité, une personnalité et leur innocence d’avant leur enlèvement pour les Amériques. »
Contact: 06 34 08 18 27 – picmaki@sfr.fr
2 Vers la salle BD et musique
Quentin Berton – Un univers poétique et éclectique – des gravures à l’eau forte et aquatinte magnifiques
« Les marqueurs qui jalonnent mon travail en taille douce sont avant tout ceux d’un architecte puis d’un architecte du patrimoine. À la manière d’une araignée tissant sa toile à la recherche de points d’ancrage, l’architecte compose avec un faisceau de contraintes et de préexistences. L’univers du projet forme déjà une matrice d’où peut naître un tracé.
Le dessin d’architecture permet cet aller-retour entre instinct et mesure à la croisée des disciplines : mémoire sédimentée et imaginaireentreposé.
Mes gravures sont une visite onirique de mes souvenirs d’architectes. L’étude de mes rêves en est l’une des composantes. Textes et dessins griffonnés au coin d’une table au réveil forment la base de cette série en grands formats (plaques 55 x 55 cm.).Les scènes carrées compilent bestiaires, machines et espaces démesurés en tentant d’y mêler la rigueur de l’architecte et le surréalisme du rêveur. »
Contact: 06 67 63 80 32 – quentinberton@gmail.com • quentinberton.com
Pascale Parrein – Portraits énigmatiques – jeu du noir et blanc – estampes; carborundum et eaux fortes
« Mon travail se situe dans une bande instable, entre présence et absence, entre figuratif et abstrait,entre apparition et disparition. »
Contact: 06 82 75 14 77 – pparrein@yahoo.fr • pascaleparrein.fr.
José Luis Giambroni – l’humain transfiguré – Eau forte, aquatinte et pointe sèche
Mon travail est centré sur l’individu et la mémoire. L’accumulation de ces informations, souvenirs propres et empruntés constituent un vocabulaire dans lequel je puise.
Un témoin est le guide et responsable, le maître de cérémonie de ces jours toujours mal fermés.
Des êtres restent prisonniers entre les pliures de ce temps mal réglé, engloutis dans l’oubli, prêts à réapparaitre et à répéter des histoires sans fin. J’aborde mes sujets par les biais de la pointe sèche, de l’eau forte et de l’aquatinte, techniques les mieux adaptés à ma thématique.
Contact: 06 24 44 03 04 – latabal@aol.com • funambulo08.fr
Jean-Pierre Tanguy – Univers abstraits et colorés – Eau forte en couleurs
« Voyages, rencontres, lumière, couleurs, émotions… j’ai gouté aux saveurs de l’Asie sur les trottoirs de Kuala Lumpur, j’ai contemplé la lumière dorée de l’Afrique aux sons des Gnaouas dans les ruelles d’Asilah, j’ai ressenti la spiritualité à l’écoute des chants du muezzin à Istanbul. Je me suis inspiré du linge qui sèche dans les calles de Venise. »
Contact : 06 14 49 32 09 -jeanpierretanguy.artiste@gmail.com • actonart.fr/jean-pierre-tanguy
Michèle Vaucelle – huile sur toile
- Peindre… Tout commence ici, au cœur même de la terre, dans l’intimité du paysage. En son creux, éprouver le monde, et ma peur d’appréhender la fin, la fin de ma peau, de ma chair, de mes émotions, de ma pensée, de ma douleur aussi. Gratter, frotter, creuser, se confronter à cette réalité, à la réalité de mon caractère éphémère, non inépuisable, prendre conscience de ma fragilité. Peindre la fragilité, déglutir le monde. Capter la vie dans ses contorsions, ses chocs, ses angoisses. Explorer l’ Être, la chair et le sang, là d’où je viens. Peindre pour ne pas mourir à l’instant.
C’est à travers mes mots que j’existe, que je peux, et là seulement, envisager un monde dont je ferais partie. Le langage, qu’il soit pictural, plastique ou verbal, est ma porte d’entrée, de sortie, mon unique possibilité. Aller jusqu’au bout du geste jusqu’à
épuisement, saturation de l’espace pour nourrir la mémoire. Comme un temps que je prends, sur la toile jusqu’à la fin, jusqu’à ne plus pouvoir. Ce geste souvenir de l’enfance qui m’emmène à ma mort.
Contact: 07 67 53 08 11 – michele.vaucelle56@gmail.com • michelevaucelle.wixsite.com/michelevaucelle