Inspiration chapelet- bijoux de créateurs aujourd’hui
Les chapelets sont une très belle source de matériel pour la composition de bijoux originaux de belles factures et porteurs d’histoire.
Sortez vos chapelets de vos sacs et tiroirs, regardez les, admirez les!
Certains sont tout simplement magnifiques. La gamme des chapelets va des plus luxueux et rares ( en or et pierres précieuses) ou plus simples ( graines) . Si vous ne souhaitez pas les porter tel qu’ils sont , ils peuvent être transformés en bijoux de créateurs d’inspirations chapelet ou intégrés comme éléments dans d’autres créations.
Les chapelets peuvent devenir colliers, bracelets, boucles d’oreilles – éléments à intégrer dans de multiples créations.
Je ré-invente les bijoux dormants (bijoux fantaisie délaissés, désuets cassés, dépareillés), leur redonne un seconde vie et en fait des bijoux de créateurs à porter ou à offrir avec une histoire.
Vous pouvez me confier vos pièces et je créerai pour vous. Je répare également vos chapelets dans la limité des pièces manquantes. Contactez -moi
C’est une très belle exposition d’art contemporain qui se tient du 2 au 8 mars à la galerie « Le Génie de la Bastille » située au 126 rue de Charonne.
5 artistes femmes; Way Mui CHAN ( dessins, arts textiles), Sariye Kozan (peinture, photographie), Marlène Laurent ( peinture), Nadine Donati-Leblond (arts textiles) et Jeanne Laurent ( arts visuels) se rejoignent pour cette exposition posant la question du féminin et des identités, de leur représentation en visible et invisible.
Ce sont principalement des portraits de femmes peints, photographiés, cousus, modelés, des corps , peaux et cheveux qui nous sont donnés à voir.
Une grande sensibilité émane de l’ensemble.
Venez découvrir ces artistes et la galerie lumineuse qui les accueille.
Galerie « Le Génie de la Bastille »
126 rue de Charonne
75011 Paris
jusqu’au 8 mars 2016 – 14h-20h
May Chan et Nadine DonatiMarlène LaurentMarlène LaurentMay ChanMay ChanJeanne Laurent
Les Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris ouvrent leurs portes les 17 et 18 juin 2016. Expositions, événements et informations pour les inscriptions 2016-2017 vous attendent!
Aux ateliers Beaux-Arts du site Glacière, je présente un livre « Re-vue » – Chine-Berlin ainsi que 2 déclinaisons. L’endroit est vaste et couvre la taille directe, le dessin la peinture, le sculpture, la photo , vidéo ainsi que le travail des prépa Beaux-arts ….
7ième boutique éphémère ULUP du 29 mars au 29 mai 2016
Cette fois ci, notre quartier est le 17ièm arrondissement de Paris – proche de Villiers et Monceau ,rue Tocqueville le prétexte d’ULUP estvous parler des autres et de solidarité. Chuut, je vous dévoilerai tout au fil du temps.
Pour découvrir SOS Enfants sans Frontières, notre partenaire qui nous accueille, suivez ce lien
ULUP, « Un Lieu Un prétexte », ce sont les boutiques éphémères de créateurs que nous organisons avec mon amie Céline de la marque Des-sacs, nous les appelons des concept-store à géométrie variable dans le temps et l’espace…. Tout un programme
Exposition Chrismali avec le Cercle des Artistes de Paris du 5 mai au 5 juin 2016.
C’est dans le cadre magique du Parc Floral de Paris, dans le Bois de Vincennes que se tient chaque année l’exposition du Cercle des Artistes de Paris.
J’y participe pour la 3ème fois. Je vous présenterai » mes petits mondes » dans la nature – vraie et imaginée !
Le vernissage aura lieu le 4 mai à partir de 18h. C’est un moment particulier et enchanteur, le parc floral nous est dédié, musique, arts et convivialité au programme! De quoi réjouir petits et grands qui viendront nous découvrir et échanger avec nous.
J’attendais beaucoup de cette exposition, cela doit être pour cela que j’ai eu le sentiment de ne pas avoir vu certaines de ses » masterpieces », ses créations qui vous impressionnent, vous interrogent et vous emportent dans le gigantisme de son art!
Je n’ai pas vu ses sculptures imposantes pleines de sens et ni son tableau étonnant, gigantesque et grandiose » Dat Rosa Miel Apibus « (17 mètres de long) – vu à la galerie privée Londonienne « White Cube » à l’occasion de son exposition « Il Mistero delle Cattedrali ».
Ce n’est pas pour rien que Kiefer l’artiste et l’atelier Anselm Kiefer travaillent dans des immenses locaux occupés préalablement par la Samaritaine. Il paraitrait qu’il y a dans ses champs des carcasses d’avions….
J’adorerai visiter son lieu de création, installations, entreposage et activités en tout genre! Si cela arrive, je vous raconterai!!!!
Exposition d’un artiste vivant , artiste du monumental, prolifique, star du moment
Anselm Kiefer est partout, il a été récompensé de nombreux prix internationaux . L’exposition présente l’ensemble de son oeuvre au travers 150 pièces choisies. Une autre exposition parisienne a lieu à la Bibliothèque Nationale de France en ce moment – voir article
Kiefer, née en 1945, travaille sur l’histoire, le passé de l’Allemagne, ses mythes. Il s’inspire de poètes, penseurs, écrivains, cinéastes et philosophes pour nous conter au travers ses oeuvres, d’une grande mixité technique et diversité des supports, ses histoires .
Kiefer est un artiste qui rend les ruines belles et fait renaître la vie de ces cendres, de la désolation et de l’abandon. La nature est la plus forte – certaines de ces oeuvres me semblent porter ce message.
Les matériaux de prédilection de Kiefer
Le plomb – il a parait-il racheté des stocks importants pour ses sculptures, livres, vitrines.
Les photos, le papier, les livres, pellicules sur lesquels il peint, dessine et qu’il brûle également
L’huile, l ‘acrylique, l’aquarelle, la gouache , le fusain, la craie comme bien des artistes
Des objets et éléments de nature incorporés dans ses tableaux et sculptures …
Ses matières composites à partir de glaise, sang, colle et shellac.
Je m’interroge toujours sur ce qu’est le shellac – une sorte de vernis m’a t on dit!
Je vous présente ci-après le descriptif de l’exposition établi par le musée .
La rétrospective
L’exposition, inédite par son ampleur et sa sélection, que le Centre Pompidou consacre à l’oeuvre d’Anselm Kiefer propose une traversée rétrospective du parcours prolifique du célèbre artiste allemand, de la fin des années 1960 à nos jours. Une soixantaine de peintures, en provenance d’importantes collections privées et publiques dans le monde, réunies pour la première fois, dialoguent avec des installations, des vitrines, des ouvrages qui composent une exposition conçue comme une suite de moments thématiques dans la carrière de l’artiste, avec toute sa complicité.
Né en mars 1945, Kiefer participe avec Georg Baselitz, Gerhard Richter, Sigmar Polke ou encore Jorg Immendorff du renouveau de la peinture allemande des années 1970, qui émerge dans un contexte international marqué par le néo-expressionnisme. L’oeuvre d’Anselm Kiefer apparaît très vite comme singulière, par son obsession à traiter de l’Histoire et des mythes propres à la culture germanique. La plongée dans le passé et la mémoire sont sa stratégie pour répondre à la question qui taraude cette génération d’artistes : comment faire oeuvre après Hitler, répondant à la célèbre injonct ion de Theodor W. Adorno : « Toute culture consécutive à Auschwitz y compris sa critique urgente n’est qu’un tas d’ordures. » En 1984, en se rendant en Israël pour une exposition, Kiefer prend conscience avec une nouvelle acuité de la perte, du deuil de la culture yiddish au sein même de la culture germanique du fait de la mise en oeuvre de la « solution finale ». Il étudie la philosophie du Talmud, les textes de la Cabbale, notamment au travers des écrits de Gershom Scholem et d’Isaac Louria. L’artiste s’inspire alors de concepts aussi complexes que le Tsimtsoum (retrait) ou Chevirat ha-kelim (brisure des vases). Anselm Kiefer commence à élaborer une oeuvre qui s’écarte de la figuration occidentale traditionnelle pour se situer dans le champ d’une symbolique ou d’une « présence ».
Anselm Kiefer cite très souvent dans ses compositions le polyèdre présent dans la célèbre gravure d’Albrecht Dürer, Melencolia (1514). La mélancolie kieferienne ne se situe pas tant dans le registre de la géométrie que dans celui du deuil : le deuil d’une culture entachée par l’instrumentalisation qu’en a donné le totalitarisme, le deuil d’une culture juive auquel vient s’ajouter une méditation sur la ruine comme principe de création. Cette question, que Kiefer inscrit dans notre présent collectif au travers de référents architectoniques mais aussi de la matière de ses oeuvres (le plomb, la cendre…), fait figure d’allégorie de la propre vanité de l’homme en général et de l’artiste en particulier.
Extrait d’un interview d’Anselm Kiefer
avec Jean-Michel Bouhours, commissaire de l’exposition à l’occasion de cette rétrospective.
« D’abord, c’est très contraignant de faire une rétrospective parce qu’il faut revoir les anciens tableaux, revenir sur le passé. Je préfère regarder le futur. … Je deviens moi-même spectateur de tableaux que j’ai peints il y a plus de quarante ans. Mon idée du temps est que plus on retourne vers le passé, plus on va vers le futur. C’est un double mouvement contradictoire qui étire le temps… »
N’oubliez pas de visiter l’oeuvre monumentale installée dans le hall de Beaubourg – visite gratuite et voici la video très intéressante de son installation.
Et un conseil, ne vous privez pas de découvrir ou revoir Anselm Kiefer!
A l’occasion des fêtes de Noël, Chrismali participe à la 5ième édition d’ULUP– boutique éphémère qui s’installe cette fois à Bastille chez l’opticien Optique Durable du 8 au 23 décembre au 2 rue Amelot.
David Benhaim ouvre ses portes à Ulup qui s’installe dans la partie atelier de sa boutique et de sa vitrine.
Optique Durable est le spécialiste français des lunettes vintage françaises. En effet, il a sillonné la France, pour trouver et acheter les stocks des fabricants de lunettes des années 20 à 80. Sa boutique est pleine de bocaux remplis de lunettes vintage neuves et ses tiroirs en regorgent également.
Le beau d’un jour dure toujours pour qui sait le voir. Ce principe est commun à David Benhaim et Chrismali.
C’est notre regard sur les chose qui changent; besoin de nouveau, influence de la mode et des médias!
« Faire avec ce que l’on a », » Porter qui on est », » Donner un peu de soi » sont les principes qui me guident lorsque je crée de nouveaux bijoux à partir des pièces « dormantes que les clients me confient. Je fais revivre leurs bijoux dormants afin qu’ils les portent ou les offrent comme un bijou de créateur porteur d’une partie de leur histoire.
Dans cette boutique Ulup, je serais aux côtés
– des lunettes vintage solaire et de vue d’Optique Durable
– de la maroquinerie colorée, fonctionnelle et de qualité de Des-Sacs. A chaque édition sa gamme s’étoffe, elle comprend maintenant 2 modèles de sacs à dos et un portefeuille, porte-monnaie. Je suis une adepte des 2 sacs à dos. J’adore le petit dernier, le petit carré ! Nouvelle collection, info ici
– l »accessoire indispensable de votre téléphone ou ordinateur, le coussinet micro fibres de Studio Loco sera également présent.
Vous pourrez me retrouvez à la boutique, me faire part de vos envies concernant vos bijoux dormants ou tout simplement me les montrer et nous les regarderons ensemble…
Je propose également pour la période de Noël de réaliser pour vous un cadeau pour tous, une bobine de liens, un paquet de liens, cadeau commun, avec le nombre de chrismaliens que vous souhaitez. Voir article Ulup dédié!
Et toujours, une Ulup Box à gagner avec plein de cadeaux dont une paire de lunettes de soleil!
C’est à Saint-Maur des Fossés, à la Résidence l’Abbaye que vous pourrez me retrouver ce weekend du 28 et 29 novembre.
La résidence Abbaye est située en bords de Marne dans un très beau parc. Endroit lumineux et vivant qui accueille son 14 ième marché de Noël autour de l’Art.
Je vous laisse découvrir la résidence par vous-même ou à l’occasion d’un prochain article car c’est un lieu pilote depuis de nombreuses années travaillant sur les liens inter-générationnels et l’ouverture, lieu de vie, de soins, de formation, de culture …
Vous pourrez rencontrer 34 artisans et créateurs et découvrir l’exposition de peinture de l’association Aliz’Art.
Sur les 2 jours du marché de Noël, de nombreuses animations vous seront proposées.
Je vous présenterai mes récentes créations bijoux, des tableaux dans la partie exposition, et au coeur de l’atrium installée depuis presque 2 ans s’élève au dessus des plantes vertes « l’installation les Passages ».
A très bientôt, je serais ravie de vous retrouver!
Résidence l’Abbaye
10 A quai Beaubourg
94100 Saint-Maur des Fossés
11h-19h
Chrismali–residence-‘Abbaye-de-Saint-Maurles Passages à l’Abbaye Saint Maurles Passages à l’Abbaye Saint Maur
marché de Noel AbbayeAffiche Tableau techniques mixtes ChrismaliElle-va-craquer-30-40Foule-en-ville-40-50
Philippe Halsman commence sa carrière dans les années 30 et pendant 50 ans, il n’a de cesse d’innover et de tester des chemins photographiques propres audacieux et plein d’humour.Cela lui a réussi.
P-Halsman-A-Perkins
Cette exposition nous montre toutes les facettes de son art.
Il a été tour à tour photographe des stars et personnalités d’Audrey Hepburn à Winston Churchill en passant par Sidney Bechett, Muhammad Ali.
Il a collaboré avec Marylin Monroe pendant plus de 10 ans.
Surtout, il a été le complice pendant presque 40 ans de Salvador Dali, photographe attitré et artiste mettant en scène ses tableaux et inventions…
Il a également collaboré à des créations photographiques avec Cocteau.
Il a créé le picture book avec Fernandel – sur le principe d’un livre avec une question sur une page et sa réponse en photo en page face à face.
Il a joué sur ce principe avec la moustache de Salvador Dali.
Il a inventé un nouveau genre photographique » la jumpology » et a su convaincre des stars et personnalités de s’y adonner; il s’agit de portraits en pied et dans l’air de personnes qui sautent, Le fait de sauter désinhibe et fait retrouver une attitude propre sans masque; André Malraux, le duc et la duchesse de Windsor, Richard Nixon, Anthony Perkins, Dean Martin et Jerry Lewis… ont joué le jeu.
Ses œuvres, photos, livres sont empreintes de drôleries. L’exposition présente les nombreux tirages qui ont du être faits pour réussir par exemple les photos scénographies des chaises et chats volants avec Dali, la série des oiseaux avec Hitchkook et celles sur la jumpology.
Halsman au travers ses recherches et créations, s’est s’adapté à son époque; à l’emprise grandissante de la télévision et au changement de la place de la photographie dans les médias et la société.
C’est une très belle exposition, riche et amusante qui de surcroit dévoile des facettes inconnues de stars, artistes et personnalités!
Je vais vous avouer que c’est mon 2 ièm choc artistique. Le 1er avait eu lieu, il y a 20 ans.
Le second a eu lieu, il y a maintenant 5 ans à Londres -à la White Cube à l’occasion de son exposition « Il Mistero delle Cattedrali ».
Je connaissais déjà Kiefer pour l’avoir vu à la galerie Yvan Lambert ou j’avais pu percevoir son travail torturé et expérimental avec ses journaux brûlés , des livres et ses messages .
Mon choc de la White Cube, je vous le souhaite. Les œuvres de Kiefer sont impressionnantes. Il expose à compter du 16 décembre, à Beaubourg , les expos y sont toujours d’une grande qualité et l’espace est certainement suffisant pour accueillir le gigantesque et grandiose de Kiefer.
Je ne vous en dis pas plus pour que vous ayez la surprise!
Il y a des thèmes récurrents chez Kiefer – les morts nés, les livres, la nature qui reprend ses droits, les usines abandonnées, la balance , les traces de la guerres, des objets mythique le vélo à 3 pédaliers, la balance, les tournesols, les avions, des outils agraires, du sable, de la terre, des cheveux, les robes de mariées, les des bandes magnétiques…
Kiefer est un artiste primé de nombreuses fois, il est présent dans toutes les grandes collections. Il est né en Allemagne en 1945, il vit et travaille et France depuis 1993. Peut être le rencontrai-je un jour. !!!
Il a été le 1er artiste à exposer dans la Nef du Grand Palais à l’occasion de Monumenta avec une oeuvre spécialement conçue pour le lieu.
Je vous parle de Kiefer à Beaubourg, et je tarde à vous présenter l’exposition de la BNF.
C’est une belle expo qui donne un aperçu du travail de Kiefer et un axe de son travail peu connu, ses livres et sa bibliothèque. C’est toujours un plaisir de voir et revoir des oeuvres de Kiefer.
Les oeuvres présentées sont fortes, bien choisies et parfaitement mises en situation compte tenu de de ma petite taille du lieu.
Et pour voir aujourd’hui du » gigantisme » Kiefer…. Allez à la galerie Thadaeus Ropac de Pantin, cela vaut le détour. Il participe à l’exposition « Space Ages » aux cotés d’artistes connus comme Robert Rauschenberg, Dan Flavin et d’autres moins connus comme Jules de Balincourt ( que j’aime beaucoup également dans un registre plus léger utopique et coloré) voir article sur expo précedente
La galerie Ropac expose nombre de figures reconnues de l’art contemporain, c’est une des galeries à rivaliser en qualité et taille avec les grandes Londoniennes.
Un aperçu en photos de l’exposition « l’alchimie du livre »
Le Musée des Arts décoratifs présente du 19 septembre 2015 au 3 janvier 2016, l’exposition Korea Now !
C’est une très belle et très riche exposition qui vous fait voyager et apprécier la vitalité et le modernisme des créateurs coréens. Vous pourrez découvrir le patrimoine artistique de la Corée encore peu connu en Europe.
Cet événement réunit plus de 700 pièces de 150 artistes, artisans, designers, créateurs de mode et graphistes et qui couvre les domaines de la mode homme et femme, du graphisme et de la publicité, des objets, des mobiliers, parures de tête et bijoux.
Cette exposition m’a ravie de même que ceux que j’ai rencontrés et qui ont eu la chance d’y aller.
J’ai beaucoup aimé l’accent mis sur les couleurs et le vocabulaire que ce soit dans la mode ou le graphisme. Mode et graphisme sont langages et traduisent une philosophie de vie différente de celle des européens.
La mode et les couleurs
En Corée, le choix des couleurs a de nombreuses significations.
Les cinq éléments dérivés du yin et du yang sont associés aux couleurs des cinq directions.Le bleu pour l’est représente l’arbre et l’intégrité;le jaune pour le centre, la terre et la richesse; Le noir pour le nord l’eau et la sagesse; Le blanc pour l’ouest, le fer, le détachement et la sainteté; le rouge pour le sud, le feu et la passion.
Cette symbolique est présente dans de multiples domaines comme l’architecture, la mode, la décoration des palais et également dans la cuisine,la géographie, la philosophie, les sciences naturelles ou humaines. Les couleurs ont aussi un sens politique.
La mode coréenne présente une véritable identité, un style qui a su perdurer au cours des siècles.
Le choix des couleurs dictées par les raisons évoquées a laissé par le passé peu de place aux mélanges de couleurs et on trouve une certaine sobriété dans les lignes présentées. Vous pourrez juger sur place ou sur les photos ci-après. Le hanbok costume traditionnel traverse les époques!
J’ai apprécié l’originalité de la mode homme actuelle de la veste en surveste manteau, et certaines créations femmes dont celles qui présentent des textiles vaporeux sous un aspect millefeuille!
costume-veste-homme–Juun-Jcostume-veste-homme–Juun-JParure-de-têteParure-de-têteParure-de-têteLe graphisme coréen est le domaine qui m’a le plus impressionnée.
Graphisme et alphabet
Quelques vidéos expliquent leur alphabet, le Hangul inventé au XVe siècle. Le Hangul,a été créé comme alternative au chinois, alors dominant et réservé aux personnes lettrées afin de contrer l ‘illettrisme. Il est devenu une référence culturelle et identitaire primordiale : souvent transmis par les femmes, à sa création, il est aujourd’hui la langue maternelle. Le choix et la création du vocabulaire ont été faits sur la base de sonorités consonnes faciles à exprimer et riches de sens. Il y a 5 consonnes de base. Les cinq consonnes font référence ou cinq éléments eau, arbre, feu, fer, m’ait. Les voyelles illustrent les éléments essentiels de la philosophie orientale : le trait horizontal représente la terre, le rond le ciel et le très vertical l’homme. Cet alphabet comporte 24 lettres ( 27 à l’origine).
Devenue par la suite écriture interdite, ce n’est qu’après la seconde guerre mondiale que le Hangul se généralise et permet rapidement d’atteindre des taux d’alphabétisations parmi les plus élevés au monde dans les 2 Corées.
L’émergence du graphisme est ponctuée par des moments marquants, tels que la proclamation d’indépendance en 1945 ou encore les Jeux olympiques de Séoul en 1988, qui contribuent au développement d’un milieu propice à la créativité, encore aujourd’hui en plein essor. Si cet art ne dispose d’aucune tradition à proprement dite, il intègre rapidement les codes et les spécificités culturelles locales. En proposant un langage visuel moderne et libre, il est le reflet d’une quête de renouveau, actuellement omniprésente en Corée.
Le graphisme coréen est dans la même mouvance que le graphisme européen – celle d’une époque qui cherche la sobriété des lignes et des courbes visant à créer une identité visuelle à partir d’éléments « simples » « essentiels »; le trait, le cercle.(Théatre de l’Athénée avec Malte Martin, logo de l’expo Officielle).
Design objet et mobilier
Là encore, un enchantement opère. Les créations présentées, mobiliers, bijoux, objets sont résolument contemporaines et trouvent leur place dans le hall du musée et les salles annexes.
On sort ravi de cette exposition qui en plus d’être une découverte et un plaisir des yeux est également une première étape dans la compréhension d’une autre culture.
L’art, la culture sont ouverture au monde.
Cette exposition m’a donné envie d’en savoir plus sur les langages et leurs influences sur notre manière d’être et de penser.
ALLEZ Y!
Et je vous remercie de me faire part de vos ressentis!
Korea Now
Le musée des Arts décoratifs
107, rue de Rivoli
75001 Paris
du 19 septembre 2015 au 3 janvier 2016, fermé le lundi
Ambroise Monod pratique la création à partir d’objets abandonnés qu’il récupère et réinvente depuis 1969.
Cette rétrospective présente plus d’une centaine d’oeuvres, un bestiaire à la fois cocasse et poétique.
Organisée par L’Atelier Protestant et l’Institut protestant de théologie, cette exposition est dédiée au regard créatif porté sur le gaspillage et le déchet.
Alain Aghaian, lissier de formation expose des panneaux inventifs et colorés réalisés à partir lui aussi de matériaux délaissés et de tissus.
Pour le souvenir, le plaisir des sons et visuels d’une autre époque – voici la présentation faite d’Ambroise Monod à l’ORTF en 1973
Pour ne savoir plus sur cet homme hors du commun pasteur, théologien protestant et artiste – je vous invite à visiter son site
Son père n ‘est autre que Théodore Monod, scientifique naturaliste, explorateur, érudit et humaniste français. C ‘est lui qui en 1954,a réalisé la traversée de la Majâbat al-Koubrâ, région saharienne que personne n’avait encore sillonnée. 900 kilomètres sans point d’eau, aller et retour, soit 1800 kilomètres en sept semaines.
Et mercredi 4 novembre – soirée Recup’Art – de 20h à 22h
» à la rencontre, d’un mot, d’une marque, d’un message »
Table ronde avec Jérome Cottin, professeur de théologie pratique à l’université de Strasbourg, Laurent Danchin critique d’art et Ambroise Monod
Présentation du film de Marcel Gosselin « Récup’Art » de 1973 -18 mn
L’entrée est libre , le lieu vaste et beau, l’accueil sympathique, venez découvrir l’exposition si ce n’est déjà fait et échanger autour de l’art et des préoccupations actuelles de retraitement de nos objets désuets, délaissés et abandonnés.
Récup art – jusqu’au 8 novembre
83 bd Arago 75014 de 14h à 18h
Le Manifeste du Recup’Art
R Redonner à l’objet jeté l’occasion de reprendre place dans l’univers visuel, selon une finalité nouvelle ou comme une forme présente sans utilité aucune.
E Espérer pour l’imagination un champ sans limite, une escapade hors des règles, des traditions, des convenances, afin de laisser à la créativité la liberté de créer ou non, beau ou laid, mesquin ou grandiose.
C Créer à partir des déchets, des objets répudiés, des matières abandonnées, des éléments de décharge, c’est renoncer à la fatalité du pourrissement et établir que la création est encore une fête malgré des moyens dérisoires ou de dérision.
U User des débris laissés par la société d’abondance, c’est porter un regard d’humour sur le progrès technique en donnant à la chose éphémère une chance de disparaître moins vite et de durer comme objet.
P Politiser l’existence, c’est aussi saisir les possibilités de libérer l’imagination, de désobéir à la norme, de déserter la légalité, de réaliser l’imaginaire dans un acte qui existent pour celui qui le vit, qui survit différemment pour celui qui le voit et qui préfigure la libération espérée du monde.
ART Are nom commun, curieusement masculin, peux tout désigner.
Ambroise Monod, Strasbourg 1969
La création à partir de la récupération des objets – une pratique devenue courante
Ambroise Monod a lancé la voie. De nos jours de nombreux artistes se sont pris de passions pour réinventer les objets abandonnés.
Il en est qui ont même une spécialité , c’est le cas de Nathalie Thillay qui réalise des drôles d’êtres – composés uniquement de pièces de vélos!
Un parallèle entre le Récup’Art d’Ambroise Monod peut être fait avec les bijoux fantaisie dont on ne sait que faire et que l’on ne porte plus.
Je suis dans une quête comparable; que les bijoux un jour choisis puissent continuer leur route tout en étant porteur d’une partie de votre histoire, que ces bijoux ne soient pas détruits, qu’ils servent encore.
Faire avec ce que l’on a,
Porter qui on est,
Donner un peu de soi
Ces bijoux réinventés sur lesquels je travaille, peuvent être les vôtres. Je les nomme les bijoux dormants, ce sont eux aussi des bijoux qui vous relient, porteur de souvenirs et d’histoires.
Un article entier pourrait être fait sur le thème » Nos poubelles, une richesse » ; matières à créer, matières à réinventer, matières à dépecer et réutiliser. Ce sera pour une autre fois!
RECUP-ART–Ambroise-MonodRECUP-ART–Ambroise-MonodRECUP-ART–Ambroise-MonodRECUP-ART–Ambroise-MonodDes-oiseaux-qui-picorent-des-Chris-qui-s’ébattentMozinor-les-chiens-de-Nathalie-ThillayCollier avec élément de bracelet de montre