Art contemporain, art brut, art textile… art d’aujourd’hui… expositions et artistes. Art city guide principalement à Paris. L’art est multiple -Panorama non exhaustif – un certain regard
L’artiste portugais Bordalo II dénonce la pollution en transformant les ordures de déchets plastiques principalement en œuvres d’art. Le résultat est aussi original que spectaculaire.
Et, c’est dans un espace brut de 700 m2 au 10-12 avenue de France dans le 13 èm arrondissemnt de Paris que la galerie Mathgoth présente présente jusqu’au 2 mars une trentaine d’œuvres, principalement des sculptures d’animaux menacés d’extinction.
Casque de moto usé, tuyaux en plastique, vieux pneu ou chaise cassée… avec Artur Bordalo, le street art sort les poubelles. L’artiste portugais, connu sous le nom de Bordalo II recycle en effet les ordures qui encombrent la ville pour les assembler en de grandes sculptures colorées accrochées aux murs.
Il met l’accent sur les conséquences désastreuses de la surconsommation et la course au toujours plus de nos sociétés.
L’artiste
BORDALO « Segundo » est un artiste incontournable du Street Art international. L’artiste est né en 1987 à Lisbonne. Il signe ses oeuvres Bordalo II en hommage à son grand père, le peintre Arthur Real Bordalo qui l’ a initié à la peinture.
Au sujet de cette exposition, l’artiste militant explique que « La terre est notre maison, notre habitat, où nous mangeons, où nous respirons. Il n’y a aucun moyen de séparer la façon dont nous prenons soin de l’environnement de la qualité de vie des humains, ou de la vie elle-même. J’utilise mon travail pour communiquer des idées, des craintes et des prises de conscience sur les problèmes mondiaux auxquels nous sommes confrontés : réchauffement et changements climatiques, extinction massive, déforestation, pénurie d’eau, pollution, etc. Paris est le terrain de jeu parfait pour partager mes nouvelles créations, concepts et idées. »
Et l’exposition plait et remporte un grand succès — que des points rouges sur la liste des oeuvres!
Grayson Perry, artiste anglais, performer, engagé et populaire présente à l’Hôtel de la Monnaie » vanité, l’identité et sexualité »
J’ai adoré cette exposition. Un artiste vivant populaire qui dit des choses, travaille dans de nombreuses directions, fait le show et est reconnu pour son travail, ses positions, son auto-dérision.
Peu connu en France, une célébrité en Angleterre, Il expose pour la première fois à Paris . C’est à l’hôtel de La Monnaie (jusqu’au 3 février 2019).
Il s’exprime à travers la céramique, le métal, la gravure, la tapisserie de grand format et ses performances, show qu’il réalise pour ses expositions et autres manifestations.
Ses œuvres questionnent sur des sujets universels tels que l’identité, le masculin et le féminin, la classe sociale, la religion et le sexe. Elles fourmillement d’informations.
La surface de ses vases, classiques dans leur forme, révèle un monde bouillonnant où se mêlent références historiques et contemporaines.
il dit : « Mon travail et de noter des choses ce que les autres ne notent pas et d’amener ces choses dans la clarté de la conscience. Mon ambition est d’accroître l’intérêt des gens pour l’art sans abâtardir partir celui-ci ».
C’est un artiste qui travaille seul, sans une petite ou moyenne entreprise avec lui comme c’est le cas de nombreux artistes contemporains connus.
C’est également un travesti.
» Il s’habille en femme parce qu’il aime ça. Il le fait depuis qu’il a commencé, à douze ans, à emprunter les robes de sa sœur. Même si ça lui pose quelques problèmes, dit-il, pour arriver à ce qu’on le prenne au sérieux en tant qu’artiste. Encore que, ça aussi ça le réjouit. Et « c’est très bon pour la pub », s’esclaffe-t-il.
C’est donc en Claire, son alter ego féminin, qu’il a présenté à la presse son exposition à la Monnaie de Paris. Il s’agit de la première grande exposition à Paris d’un artiste célèbre au Royaume Uni, où il a reçu le Turner Prize pour ses céramiques en 2003 et où il a fait des séries d’émissions télé abordant tous les thèmes qui lui sont chers, l’identité, la masculinité, la sexualité, le (bon et mauvais) goût, les classes sociales.
C’est plein d’humour (anglais) et d’auto-dérision qu’il aborde ces thèmes des plus sérieux. Et, étrangement, malgré le kitsch de son accoutrement, on l’oublie très vite tant l’ensemble paraît du plus grand naturel. Il passe son temps à égratigner les bourgeois, intellectuels bien-pensants (de gauche), le milieu de l’art, catégories dans lesquelles il s’inclut bien sûr. C’est un grand showman, d’ailleurs il dit en riant que son nouveau projet, c’est de faire du stand up. » Extrait de l’article culture Box du 18/12/2018
Homme aux multiples identités, il est également le recteur de la prestigieuse Université des Arts de Londres « UAL » qui inclue les écoles de modes « Central Saint Martins et « London College of Fashion »
Le salon Art et Liberté de Charenton pour sa 66 ème édition présente comme invité d’honneur 2 artistes vivants, peintres du mouvement et de la couleur présentant des univers libres, abstraits, Benoit Gilardoni et Véronique Lafont.
Ses 2 artistes ont des axes de recherches allant dans les mêmes directions. Calme et énergie cohabitent, leurs œuvres permettent à l’ imagination tout un monde de possibles.
J’ai aimé le travail de Véronique Lafont pour l’ensemble des tableaux présentés.
Ses œuvres dégagent une énergie et une joie communicative. Elle pratique une peinture où la nature est suggérée dans un labyrinthe de lumière et de couleurs avec des rehauts de traits spontanés, répétitifs et intuitifs.
Chez Benoit Gilardoni, j’ai apprécié ces petits formats suggérant des paysages travaillés comme des collages.
A leurs côtés,un grand nombre d’artistes sont présentés. Ici se côtoie tout type d’art, et d’artistes. Frédéric Mette, le commissaire d’exposition sait faire cohabiter les arts et permet aux visiteurs une immersion artistique emplie de découvertes.
Je participe à cette exposition avec 2 sculptures de ma série des petits mondes.
Les voici
Comme un escargot – Chrismali
La-grande-volière – Chrismalli
Parmi les nombreuses œuvres , j’en ai capturé certaines.
Paula Rego est une artiste plasticienne portugaise née à Lisbonne en 1935.
En 1958 elle reçoit une bourse de la Fondation Gulbenkian qui lui permet de vivre à Londres, elle est alors la seule femme à faire partie du groupe de l’école de Londres où elle côtoie Francis Bacon ,Lucien Freud et David Hockney.
En 1990 elle devient artiste associée à la National Gallery de Londres. En France, elle tarde à être connue, ses créations sont présentés en 2008 à Nîmes puis en 2012 à Paris et en 2018 au musée de l’ Orangerie.
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Elle aime les dessinateurs comme Daumier Granville Benjamin Rabier, elle reprend les ouvrages classiques de la littérature enfantine notamment ceux de la Comtesse de Ségur et elle réalise des illustrations, de comptines britanniques pour enfant très populaire elle réalise une série de gravure à l’eau forte et aquatinte qui fait ressortir la cruauté et la perversion souvent sous-jacente dans les contes pour enfants ainsi qu’une forme de fantastique poétique.
Elle s’inspire également des œuvres d’Odilon Redon, Francisco de Goya ,
L’art de Paula rego a été décrit en 2018 par Philippe Dagen critique d’art et romancier français publiant dans le journal le Monde comme » profondément scandaleux chargé de sous-entendus sexuels irrespectueux de tout d’essence crûment satiriques est susceptible de susciter dans l’esprit du spectateur de très mauvais rêves ».
L’exposition Art brut japonais présente les œuvres d’une cinquantaine de créateurs. Ces personnes souvent confrontées à un isolement mental ou social, utilisent toutes techniques et tous matériaux.
Il est aujourd’hui difficile de différencier l’expression de ces artistes de celles d’artistes développant une voie « brute » empreinte de techniques mixtes, travaillant en série parfois également de manière compulsive.
L’art est une technique libératoire d’expression plus ou moins vital en fonction des individus.
Cependant les œuvres présentées dans cette exposition sont celles issues de personnes souffrant d’incapacités ou de dysfonctionnements intellectuels. Certains créent dans des ateliers protégés, d’autres sont autonomes.
« …. ils semblent à mille lieues de se préoccuper du regard des autres, du public, de la critique ou du marché. Ils créent pour eux-mêmes….
…. Il y a un véritable attrait au Japon pour l’art qui naît dans les marges. Actuellement, la prospection se fait surtout dans le monde du handicap car elle correspond à une volonté politique de donner plus de reconnaissance sociale aux handicapés » , explique Martine Lusardy, conservatrice du musée et commissaire de l’exposition.
C’est la deuxième exposition consacrée à l’art brut du japon. Ici de nombreux artistes sont des jeunes nés dans les années 1980-1990.
Noël d’Artistes à la Galerie de l’Angle du jeudi 20 au dimanche 23 décembre.
De quoi parfaire, finaliser vos cadeaux de Noël ou tout simplement promenade artistique dans un bien joli quartier.
L’opportunité s’est présentée d’organiser une vente d’oeuvres d ‘artiste et nous l’avons saisie.
Nous, ce sont 6 artistes, photographe, céramiste, peintre , sculpteur, plasticien et créateur de bijoux.
et nous vous proposons une sélection d’œuvres originales, uniques;
des tableaux, sculptures, photographies, bijoux, céramiques et mosaïques – de nombreux petits formats…. faciles à emporter, pour le plaisir d’offrir tout en encourageant la création et les artistes.
Les aquarelles de Sandrine Vella sont lumineuses et aériennes. C’est un hymne à la nature !
Les sculptures vélo de Nathalie Thillay , pleines de drôleries ravissent petits et grands.
Les photos de Dominique Baliko tout en ligne et courbe vous content Paris, la vie, la Seine.
Les céramiques raku de Annie M racontent la terre et ses couleurs chaudes et naturelles.
Les mosaïques « impressionnistes » de Pascal Levaillant évoquent la Seine et la lumière du fleuve.
Chez Chrismali, le ticket de métro, support de création de tableaux, sculptures et bijoux s’efface au profit des histoires mises en scène et qui vous parlent d’hommes et de nature.
C’est à la Galerie de l’Angle proche des métros Bastille, Bréguet Sabin , Chemin Vert, et nous serons ravis de vous y accueillir.
« Autour du Japon » est la nouvelle exposition présentée par Hélène Aziza.
« Hélène AZIZA accueille chez elle, au 19 rue Paul Fort, des créateurs et leurs créations, au gré des occasions, au fil des rencontres.
Lieu sans modèle connu –sinon « les salons » privés où se rencontraient sous le sceau de l’amitié artistes et amateurs – le 19 Paul Fort est avant tout une maison ; chaque événement – exposition, concert, lecture, présentation… est une rencontre qui y trouve une forme inédite à la fois chaleureuse et exceptionnelle. »
(J.P ROBERT)
Elle reçoit jusqu’au 16 décembre des artistes contemporains japonais ou travaillant en lien avec le Japon; Philippe BARDE & Toshio MATSUI, POLYHEDRE (Vincent JOUSSEAUME-Batiste YMONET), Jacques KAUFMANN & Koho WADA, Jacqueline SALMON & Misuzu KANEKO, Betty de Paris
Pour ce septième opus de « Autour du Japon », j’ai eu le plaisir de découvrir ou revoir
Le talentueux céramiste Jacques Kofman avec ces pièces céramiques feuilletées évoquant des roches ayant subies torsions et déchirures.
L »artiste Koho Wada, maître en art floral qui met en scène la végétation, travaillant tout particulièrement le très petit. Il joue avec les céramiques de Jacques Kofman et met en scène ses végétaux.
Betty de Paris, artiste plasticienne renommée pour son expertise en teinture indigo, expose et installe ses pièces indigo. Elle présente des dessins à l’indigo, des tissus tentures, installation textile, vêtement et furoshiki.
Jacqueline SALMON , photographe, présente ses scènes de vie japonaises, images inspirées des poèmes de Misuzu KANEKO qui accompagnent cette exposition.
« Rêve et réalité »
Si le rêve était réalité et la réalité rêve
Ce serait merveilleux, non ?
Puisque dans le rêve rien n’est jamais fixé
Tout serait merveilleux, non ?
Après le jour ne viendrai pas à la nuit
Et- qui sait? – moi qui ne suis pas une reine…
La lune, on pourrait l’attraper
On pourrait peut-être même entrer dans le cœur d’un lys
Les aiguilles de l’horloge tourneraient dans l’autre sens
Les morts serai toujours là
Vraiment si rien n’était jamais fixé
Ce serait merveilleux
Voir de temps en temps la vérité en rêve
Ce serait merveilleux
Atul Didiya à la galerie Templon, exposition « the fragrance of a paper rose »
La Galerie Templon présente l’ un des pionniers de l’art contemporain indien Atul Dodiya, encore peu exposé en France.
3 thématiques sont présentées
1. »L’artiste a conçu une exposition inédite autour du peintre Morandi, célébration de la beauté d’un monde hanté par la peur de la perte, réunissant de nouvelles œuvres hybrides – peintures, installation et cabinets de curiosité. Un dialogue du film de Federico Fellini La Dolce Vita est le point de départ de l’exposition : lors d’une réception, face à un tableau de Morandi, le héros exprime sa fascination pour le calme et la beauté de la composition du peintre, avant de révéler son angoisse devant cette sérénité apparente : ‘la paix me fait peur, peut-être plus que tout. J’ai l’impression qu’il ne s’agit que d’une façade qui cache le visage de l’enfer’.
…. Vingt peintures directement puisées du film inaugurent le parcours.
2 La galerie présente également une série de peintures inspirées par les fresques italiennes de la Renaissance. La colonne de Brancusi y devient un motif abstrait récurrent. Atul Dodiya mêle les références autant qu’il marie les techniques (peinture à l’huile, mastic, stratifié) pour offrir à sa peinture une matérialité inédite.
3 Une installation « the fragrance of a paper rose »
» celle-ci nous montre, à la manière d’un grand cabinet de curiosités et aux travers trois grandes vitrines des « objets trouvés » et photographies d’Atul Dodiya rappelant l’œuvre de Morandi.
Atul Dodiya est né en 1959, vit et travaille à Mumbai en Inde. Il a été le premier à jeter des ponts entre art indien et occidental. L’expérience d’une année de formation à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris au début des années 1990 a été fondatrice. De la même génération que Subodh Gupta, Bharti Kher ou Sudarshan Shetty, il a emergé sur la scène internationale en même temps qu’eux dans les années 2010.
Son œuvre fait voisiner culture populaire et références au cinéma ou à la littérature. Derrière l’humour et la poésie, la politique reste un de ses sujets de prédilection.
Il est représenté dans les collections de nombreuses institutions internationales, dont celle du Mnam-Centre Pompidou. Il a pris part à la plupart des grandes expositions sur l’art indien organisées aux Etats-Unis, en Europe et en Asie ces dernières années.
Pour en savoir plus – Voir ci après l’ article de Siegfried Forster pour RFI (Radio France Internationale, radio et web) du 5 octobre 2012
« Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou
Vous avez peut-être vu ses célèbres icônes de Mahatma Gandhi à Delhi, Hong Kong ou New York, admiré ses époustouflants rideaux métalliques peints au Centre Pompidou, visité l’actuelle grande exposition de ses œuvres à Copenhague ou acheté un tableau à la galerie parisienne Daniel Templon qui organisait en automne sa première exposition personnelle en France. C’est à Paris, au début des années 1990, qu’Atul Dodiya a appris la grande liberté artistique qui caractérise son œuvre : « Cela a totalement changé ma manière de regarder la vie, l’art et mon environnement. J’habitais à quelques minutes du musée Picasso. Picasso pouvait tout faire, il n’avait jamais peur. Alors je me suis dit : je suis un tout petit artiste, pourquoi moi devrais-je avoir peur ? » Depuis, il s’autorise des sauts incroyables dans son style et ses supports : de la peinture à l’huile sur toile jusqu’aux rideaux métalliques. De Mondrian à Malevitch jusqu’à Mumbai et la culture populaire indienne du Bollywood. C’était lui le pionnier dans ce mélange d’influences et références entre l’histoire de l’art occidental et indien ou oriental. « Quand j’étais étudiant à Bombay, je me suis beaucoup intéressé aux réalisateurs français comme Truffaut, Chabrol, Bresson… mais c’était surtout Godard qui m’avait profondément touché. Dans ses films, il y a souvent plusieurs choses qui se passent au même moment. Les références et les citations que vous pouvez trouver dans mon travail prennent leurs racines quelque part aussi dans le travail de Godard. » La toute dernière œuvre d’Atul Dodiya a recours à l’actualité brûlante des destructions à Tombouctou. Le saccage des mosquées et l’histoire des scribes de Tombouctou l’ont profondément bouleversé. « Les scribes ont gardé un respect très profond pour la tradition Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou, au Mali. et leurs fameux manuscrits du temps où Tombouctou était une des capitales du savoir, au XII ème siècle. Un aspect important de mon travail, c’est l’usage de la langue. Et la langue officielle du Mali, c’est le français. Quand j’ai pensé à écrire quelque chose dans mes tableaux, j’ai pensé que le français serait la langue idéale. » Les peintures aussi lumineuses que hantées qui en résultent laissent apparaître des visages défigurés et des squelettes. Sur un fond sombre, presque noir, s’affichent des citations, héritage de sa fascination pour des écrivains et poètes français comme Baudelaire, Sartre, Camus, Gide ou Claude Royet-Journoud. Le français, une langue qu’il aime tant, mais qu’il ne maîtrise pas. « J’ai utilisé l’un des meilleurs livres sur la poésie française du XX ème siècle, c’est une édition bilingue, confie Dodiya. Je l’ai d’abord lu en anglais. Après je me suis dit, il serait mieux de l’écrire en français. Chaque mot a une signification très précise que chaque poète a minutieusement choisie. En conséquence, hors de France, les gens doivent chercher la signification, ils doivent faire des efforts, demander à des gens, surfer sur Internet, consulter des livres. C’est quelque chose qui me plaît. »
RFI- Siegfried FORSTER
Atul Dodiya
Atul Dodiya
Atul Dodiya
Atul Dodiya
Atul Dodiya
Atul Dodiya
Atul Dodiya
atul-dodiya -the-fragrance-of-a-paper-rose
Atul dodiya
Atul Dodiya l’Inde, la France et les scribes de Tombouctou
C’est la nouvelle exposition de l’association des Artistes à la Bastille.
Elle se déroule dans le très beau lieu qu’est l’Espace Commines .
L'exposition présente le travail de 69 artistes réunis en une exposition autour d’une interrogation sur l’altérité, résumée par son titre : « TOI ÉMOI ».
« « TOI », c’est l’autre, différent de moi, proche ou lointain, qu’il soit humain, animal,végétal ou même … robotique.
« ÉMOI », car la rencontre est toujours interrogation, curiosité, bouleversement ; rêves ou cauchemars, histoires d’amour, de haine, rarement d’indifférence !
A l’heure où les sociétés sont prises du vertige de se refermer sur elles-mêmes, il est réconfortant de sentir, devant toutes ces créations, les désirs de partage se bousculer dans la tête des artistes. »
J’ai sélectionné quelques oeuvres qui j’espère vous donneront envie d’aller voir l’exposition, suivre ce collectif – allez voir le site de l’association.
du 15 au 18novembre 2018
à l’Espace Commines
17 rue Commines 75003 Paris
Bonne visite!
Mirella Rosner -May Chan Wai Mui
May Chan Wai Mui
Artistes à la Bastille- Regine De Forge de Parny
Artistes à la Bastille- Pascale Lefebvre
Artistes à la Bastille- Pascal Mathé
Artistes à la Bastille -Mirella Rosner- Elli Drouilleau
Artistes à la Bastille- Elisabeth Baillon
Artistes à la Bastille- Colette Rabeuthe
Artistes à la Bastille – Nathalie d’Alessandro
Artistes à la Bastille – macha Volodina Winterstein
Immmobilité fluide – sculptures – Verog et Nataliya Domina
Je connais le travail de Verog depuis des années et j’ai été heureuse de voir l’ensemble du travail présenté. Elle oeuvre sur le thème de l’emmaillotement et du cocon depuis longtemps utilisant utilisant de nombreux matériaux avec une prédilection pour le textile
J’ai par la même découvert Nataliya Domina et ses œuvres remarquables. Leurs univers se répondent et s’enrichissent par leur présence associée.
Dans la galerie, on pénètre dans un monde qui vous coupe de l’extérieur et du réel. On se retrouve dans un espace où organique, minéral, végétal, animal cohabitent.
J’ai eu l’impression de déliquescence, temps suspendu, obsolescence des corps.
La scénographie est admirable
Ces sculptrices occupent une place particulière dans le vaste univers de la sculpture. Elles travaillent avec des matières peu communes et donnent naissance à des objets chargés d’émotions, interrogations.
Extrait du site de Verog
Présentation de Véronique George (Verog ) et Nataliya Domina tentent de créer une poésie organique a partir de matériaux dits « pauvres « .
Elles essaient de traduire le passage du temps en explorant les tensions , la déformation de l’objet et l’Informe ; ainsi solidité et fragilité cohabitent.
A découvrir!
C’est jusqu’au 11 novembre à la galerie du Génie de la Bastille au 126 rue de Charonne 75011 Paris