Manufacture des Gobelins -Chefs-d’œuvre de la tapisserie-1918-2018,

Manufacture des Gobelins -Exposition « Chefs-d’œuvre de la tapisserie- Au fil du siècle, 1918-2018, »

C’est en ce moment et jusqu’au 4 novembre.

Le Mobilier national invite le public à relire le siècle écoulé à la lumière des
œuvres les plus illustres tissées aux Manufacture des Gobelins, de Beauvais,
de la Savonnerie et d’Aubusson

À travers la richesse de ses collections, conçues
en collaboration avec des artistes de grande renommée, le Mobilier national
offre un regard original sur les profonds bouleversements du siècle, en
termes artistiques, sociologiques, politiques et techniques.
Anquetin, Denis, Serrière, Beaume, Cappiello, Bracquemond, Lurçat,
Gromaire, Matisse, Picasso, Miró, Le Corbusier, Delaunay, Dufy, Derain,
Hartung, Zao Wou-Ki, Vasarely, Morellet, Bourgeois… sont parmi les grands noms
choisis et présentés.

Selon un parcours chrono-thématique, près d’une centaine d’œuvres sont exposées : tapisseries, tapis, cartons et mobilier dont la qualité témoigne de
la vitalité de la création et du savoir-faire exceptionnel des manufactures,
qui ont traversé ce siècle en se réinventant continuellement.

Place aux photos qui font la part belle aux  tapisseries contemporaines ….

Pour les adeptes d’art textile et tapisserie – rappel de la très belle exposition du Musées d’Art Moderne Décorum

A-Penalba-
A-Penalba-
A-Séchas
F-Léger.
Gromaire.
H-Hartung.
L-Cappiello.
le-Corbusier.
Picasso
Sonya-Delaunay.j
Lissière-avec-un-miroir.
MC-Bugaud-et-N-Schoffer
N-Schoffer-
N-Schoffer-
N-Schoffer-

 

 

Paris Contemporary Art Show, salon de la jeune création internationale

Paris Contemporary Art Show, salon de la jeune création internationale. Dans cet article, je vous présente mes coups de cœurs et les artistes qui ont retenu mon attention.

Fondé en 2010, le salon international d’art contemporain YIA – Young International Artists devient pour cinquième anniversaire au Carreau du Temple, le P/CAS – Paris Contemporary Art Show by YIA ART FAIR.

A l’occasion de la semaine de l’art contemporain d’automne, le P/CAS – Paris Contemporary Art Show by YIA ART FAIR met en lumière une scène contemporaine émergente et historique pour exposer à Paris une sélection de 65 galeries internationales d’excellence ; toutes présentes sur le circuit mondial de l’art contemporain.

Depuis sa création, le P/CAS – Paris Contemporary Art Show by YIA ART FAIR est devenu à Paris le salon de référence pendant la FIAC. Organisé sous la Nef du Carreau du Temple, qui est à l’instar du Grand-Palais un lieu d’exposition d’exception à Paris, le P/CAS – Paris Contemporary Art Show by YIA ART FAIR accueille chaque année un public de plus de 20 000 visiteurs (collectionneurs, mécènes, institutionnels, professionnels de l’art, journalistes, artistes, amateurs d’art) pour présenter un nouveau regard sur une scène éclectique française et internationale.

Du 18 au 21 octobre au Carreau Du Temple – paris

Place aux photos!

Leo-Dorfner-(texte Fauve)

Arthur-Aeschbacher.
Bruno-Mallart
Christophe-Goutal
Emanuele-Ravagnani
Emanuele-Ravagnani

Emanuele-Ravagnani
David-Nicolas-Djordjevic
Frederick-Buyckx
Gregory-Watin

Ja-Lasa
Taiishiro-Yoshida.jpg
Orié-Inoué
Orié-Inoué
Miaz-Brothers
Lorka
Lorka
Jean-Yves-Gosti

Evelyne Smolarski peintures et dessins- Portes ouvertes des ADM

Evelyne Smolarski peintures et dessins- Portes ouvertes des ADM

J’aime depuis longtemps le travail d’Evelyne Smolarski et c’est avec envie que je suis allée voir ses portes ouvertes dans le cadre des « Portes Ouvertes des Ateliers de Ménilmontant » qui ont lieu jusqu’au dimanche 30 septembre..

Cette année, elle présente son travail dans le cadre vaste et lumineux du 2 rue Boyer où elle est la seule invitée.

Evelyne est une peintre en recherche constante, elle aime adapter, adopter de nouveaux matériaux, elle les intègre dans ses peintures et dessins.

La ligne est partout, les corps souvent présents sont masqués, interprétés.

Ces tableaux racontent des histoires – souvent liées à l’actualité, au Japon ou elle expose régulièrement depuis quelques années.

Ces tableaux se découvrent au fil du temps.

Je vous livre ci-après la présentation très juste et belle qu’en a fait un de ses amis ..

« Evelyne Smolarski revendique une forme d’engagement qu’elle exprime en particulier par son travail artistique d’où émergent de nouveaux questionnements.

Elle fabrique un langage pictural singulier, nourri de cultures acquises d’architecte et d’urbaniste au fait de l’art mais aussi baigné d’autres cultures héritées, plus lointaines, plus innées et plurielles, issues de ramifications hors frontières. Sa contribution artistique puise dans ses imaginaires d’exploratrice, décidée et  intuitive. Ses toiles recueillent les marques métaphoriques de ses réflexions. Tant  d’espaces arpentés ici et dans le monde sont évoqués dans sa production. Ses lieux trouvent, au fil du temps, leurs échos au travers de multiples supports, mêlant parcelles de tissus ou images aux reflets des fils de l’actualité.

Entre réminiscences et prospections, se disent ses œuvres.

Des lignes, des étendues de couleurs, des insertions déterminées mais aussi spontanées ouvrent les portes de regards libres. »

 

Je vous laisse découvrir en photo et pénétrer son univers. Elle est au 2 rue Boyer 75020 Paris. Voici son site

Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018
Evelyne Smolarki po ADM 2018

Les portes ouvertes sont l’occasion de rencontres artistiques, découvertes de lieu .

Je vous livre ci-après mes autres belles découvertes au hasard des chemins et du passage à la galerie des ADM au  8 rue Boyer qui permet au travers les œuvres exposées, 1 original  de chaque artiste exposé, d’orienter si on le souhaite ses visites.

José Escriche, il dessine avec les mots ; dessin encre de chine, aquarelle- 4 bis rue Boyer

Raza Hammadi, dessins , son trait est comme une écriture volante, calligraphie de langage imaginaire – 4 bis rue Boyer

Reine Roman, photographe;  une plongée dans l’univers des arbres – 20 rue du Retrait

François Dubois, des céramiques dessinées, sculptées – 20 rue du Retrait

Sylvie Gaudin, sculptures et installation – 27 rue Boyer

Lyalkele, sculptures textiles – 50 rue des Rigoles

Il y a plein d’autres artistes à découvrir….  Bonne visite des PO ADM!

Street art – Ida Sofar au détour d’une rue
Reine Roman et François Dubois
rue du Retrait po ADM 2018
Sylvie Gaudin
Jose Escriche
Lyalkele

 

 

Sébastien Rideau, sculptures en lumière dans son atelier du Médoc

Sébastien Rideau est sculpteur d’animaux marins, il présente ses sculptures en lumière dans son atelier du Médoc

Dans son atelier » le ras d’eau » situé sur l’ancien port aux huîtres du Verdon, Sébastien Rideau vous emporte dans un univers marin et féerique peuplé de méduses, oursins, pieuvres et anémones.
Il a transformé une ancienne cabane de pêcheur en atelier et y a installé ses créations .
Il a su préserver l’atmosphère de l’ancienne cabane ostréicole.

ll travaille ses pièces en résine, Plexiglas autres polyesters et leurs apporte la lumière , transparence et jeux de couleurs.
Il les place dans des écrins de verre et  leurs donne un aspect précieux.

Plasticien discret, il s’efface au profit de ses œuvre et vous laisse toute liberté pour déambuler longuement dans son grand atelier .

J’ai découvert l’artiste et ses créations par hasard lors d’une balade à vélo à un moment ou l’ancien port aux huîtres était désert et ou l’une des dernières cabanes, la sienne,  était ouverte.
J’aime ses moments imprévus, la spontanéité des rencontres et ses surprises,  cadeaux qui réjouissent.

Son atelier est visitable toute l’année.

Pour en savoir plus voici son site.

Le Verdon est situé à la pointe du Médoc, à l’embouchure de l’estuaire dans une région proche mer, marais, fleuve et vignes.

Si vous passez par là, je vous invite à aller à la rencontre des anciens petits ports de l’estuaire et découvrir leurs sentinelles majestueuses et silencieuses que sont les carrelets. Voir précédent  article

 

Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau

 

Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau

Sebastien Rideau

Sebastien Rideau
Sebastien Rideau
Sebastien Rideau

Liu Bolin, Tadashi Katamashi – 2 expositions sur la Côte Basque

Liu Bolin, Tadashi Katamashi – 2 expositions sur la Côte Basque

 

De passage sur la Côte Basque, j’ai eu le plaisir de découvrir 2 artistes asiatiques contemporains qui présentent un certain regard sur la société;  Tadashi Kawamata et Liu Bolin

 

Tadashi Kawamata

La Villa Beatrix Enea, centre d’art contemporain d’Anglet,  présente l’artiste japonais Tadashi Kawamata et expose des maquettes de ses œuvres et des peintures reliefs.

Tadashi Kawamata, artiste né en 1953 à Mikasa, sur l’île d’Hokkaido, vit et travaille à Tokyo et Paris. Son œuvre se déploie à la lisière de la sculpture et de l’architecture. Constituées de bois – souvent de récupération –, ses installations semblent au premier abord fragiles, mais elles révèlent une science à la fois instinctive et savante des lois architecturales. Réalisées in situ, elles permettent d’envisager autrement, sur le mode d’une poésie personnelle, un point de vue sur un bâtiment, une ville, un paysage. La plupart du temps praticables, elles constituent, pour le promeneur, un nid, un abri propice à la rêverie et la contemplation.

Son travail est à la lisière de l’architecture, de la sculpture et peinture avec relief.

J’ai beaucoup aimé la fragilité qui se dégage des œuvres et  maquettes exposées, leur côté simple proche de la nature et la simplicité apparente du traitement de ses peintures… Une invitation à pénétrer cet univers entre ciel et terre….

Tadashi Kawamata est  l’un des artistes invités de La Littorale #7, Biennale internationale d’art contemporain Anglet-Côte basque (24 août – 4 novembre 2018)

Villa Beatrix Enea, Centre d’art contemporain, 2, rue Albert-le-Barillier, Anglet – Entrée libre.

Tadashi Kawamata
cof
Tadashi Kawamata
Tadashi Kawamata
Tadashi Kawamata
Tadashi Kawamata
Tadashi Kawamata
Tadashi Kawamata
Tadashi Kawamata

Liu Bolin

Liu Bolin est présenté au Didam centre d’art contemporain de Bayonne.
Son exposition a pour titre « Hiding in the City ». L’artiste part du principe de  » se rendre visible pour se faire remarquer ».

Liu Bolin est un sculpteur performeur et photographe.

Cet artiste, surnommé l’homme invisible,  est né en 1973 en Chine et a fait ses classes au Beaux-Arts de Shandong et Pékin.
En 2005, le village d’artiste dans lequel il vit et détruit dans le cadre de la préparation de Pékin aux Jeux Olympiques.Indigné il prend sa première photographie, autoportrait immobile se confondant avec les décombres de son atelier.
C’est ainsi que démarre son travail de protestation silencieuse.

Depuis il crée des œuvres mêlant photographie, body art, Art optique et sculpture vivante.
Homme caméléon il pose pendant des heures devant un mur, un paysage ou un monument pour arriver à se fondre dans le décor avec l’aide de ses peintres assistants.

Sans aucun trucage numérique, il fige sa performance grâce à la photographie.

En se fondant à son environnement, cet artiste nous rappelle combien l’homme et son milieu sont étroitement liés et associés.

L’exposition présente une trentaine de grands formats qui interrogent la tradition et la culture chinoise, la politique, la censure, la société de consommation et la liberté de presse.

« Liu Bolin Hiding in the City » du 29 juin au 16 septembre, DIDAM, 6 quai de Lesseps.  Bayonne

Liu Bolin
Liu Bolin
Liu Bolin
Liu Bolin
Liu Bolin
Liu Bolin
Liu Bolin

 

Junya Ishigami – à la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain

Junya Ishigami et « Freeing architecture  » à la Fondation Cartier pour l’art contemporain.

Freeing architecture est une exposition hors du commun comme sait les orchestrer la Fondation Cartier pour l’art contemporain.

Cette exposition est dédiée à un jeune architecte japonais Junya Ishigami.

Ses travaux ont reçu le Lyon d’or lors de la biennale d’architecture de Venise en 2010 .

Son Credo est de faire cohabiter nature et espace construit. Il s’adapte à la nature et et joue avec elle. Ses projets sont emprunt de poésie. J’ai beaucoup aimé sa façon et ses mots pour nous présenter ses valeurs et les contraintes de ses projets.

Son univers est végétal, lumineux.

Parfois il donne l’impression de marcher sur l’eau, d’autres fois de jouer dans une forêt, d’ habiter dans des grottes ou proche d’elles, de rejoindre le ciel dans une chapelle perdue en montagne. Ses paysages dévoilés sont oniriques.
Il crée des jardins intérieurs dans les maisons transformant la notion de dedans dehors…
Ce sont des maquettes et dessins qui sont présentés et qui nous font découvrir et plonger dans son monde sans limite.

Ses projets audacieux et novateurs ont séduits des villes et de riches particuliers.

La raison ? La relation particulière qui se crée entre l’intérieur et l’extérieur, l’interaction que permet la transparence des principaux espaces d’exposition, ouverts sur le jardin. L’architecte japonais a toujours ­revendiqué ce libre-échange entre ses constructions et la nature. Il considère que son architecture ne s’inscrit pas seulement dans un contexte, un paysage, elle devient le paysage, qu’il s’agisse de montagne, de nuage ou de forêt…

C’est jusqu’au 9 septembre
Fondation Cartier pour l’art contemporain
261, boulevard Raspail
75014 Paris

J’aime beaucoup les expositions de la fondation Cartier qui sont souvent très instructives et questionnent, elles couvrent des champs très larges ….

voici quelques articles sur les expositions précédentes

https://www.chrismali.com/2017/12/malick-sidibe-fondation-cartier/

https://www.chrismali.com/2016/11/le-grand-orchestre-des-animaux-fondation-cartier-matt-blackwell-h-gallery/

Junya Ishigami
Junya Ishigami
edf
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami
Junya Ishigami

Zao Wou-Ki – L’espace est silence Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Cinq ans après la mort du peintre Zao Wou Ki, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris lui consacre une exposition d’une quarantaine d’œuvres immenses.

 

C’est très peu. Zao Wou Ki est un grand peintre , il inspire encore aujourd’hui de nombreux artistes car ses œuvres ne ressemblent à aucune référence picturale que l’on pourrait connaître.

Elles peuvent paraître minérales, aquatiques, musicales…

Sa précédente exposition en France était en 2003 au Jeu de Paume. Ce fut une très belle et grande exposition avec de nombreuses pièces majeures, des tableaux peints entre 1941 et 1999.

 

Zao Wou Ki est  une figure majeure et a contribué aux échanges artistiques entre Asie et Occident, dans la seconde moitié du XXe siècle.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’art et la culture asiatiques sont recherchés: calligraphie, pensée taoïste et religion bouddhiste traversent les continents.

Une nouvelle génération de peintres chinois émerge alors en France.

Parmi eux, Chu Teh-chun, Wu Guanzhong, Walasse Ting et Zao Wou-ki.

 

Zao Wou Ki arrive en 1949 et s’installe à  Montparnasse, il est le voisin d’Alberto Giacometti : ses travaux sont alors partagés entre thématique chinoise et technique occidentale.

Il se lie d’amitié avec Soulages, Manessier, Hartung, Vieira da Silva et Michaux, sans toutefois faire partie de l’École de Paris.

Zao Wou-Ki a 2 passions la poésie et la musique.

 

Zao Wou Ki et Henri Michaux

Arrivé de Chine en France au début du printemps 1948, Zao Wou-Ki (1920-2013) rencontra Henri Michaux(1899-1984)écrivain et peintre.

Une relation forte amicale et artistique  a uni les 2 hommes,  elle dura jusqu’à la mort du poète.

Henri  Michaux a soutenu Zao Wou Ki a ses débuts.  Ils partagent un certain nombre de choix ; utilisation de signes, l’expérimentation, importance du geste laché et du mouvement.

 

La poésie d’Henri Michaux est entrée dans les oeuvres de Zao Wou Ki, certaines de ses oeuvres reprennent le titre des poèmes de Michaux.

Le titre de l’exposition est tiré de texte d »Henri Michaux

« L’espace est silence. Silence comme le frai abondant tombant lentement dans une eau calme »

Dans ma musique, il y a beaucoup de silence.
Il y a surtout du silence.
II y a du silence avant tout qui doit prendre place.
Le silence est ma voix, mon ombre, ma clef… signe sans m’épuiser, qui puise en moi.
Il s’étend, il s’étale, il me boit, il me consomme.
Ma grande sangsue se couche en moi.

Henri Michaux

 

L’homme modeste ne dit pas « Je suis malheureux »
L’homme modeste ne dit pas « Nous souffrons
Les nôtres meurent
Le peuple est sans abri »
Il dit : « Nos arbres souffrent. »

Henri Michaux

En savoir plus sur le lien Michaux Zao Wou Ki – article Maulpoix

En savoir plus sur l’expo Expo inthe city

et France Culture

Zao Wou Ki et Edgar Varese

Grand amateur d’opéra et de musique contemporaine, il rencontre Edgar Varèse en 1954, grâce à Michaux, et assiste la même année au Théâtre des Champs-Élysées à la création de Déserts, partition intégrant des sons électroniques – un des plus grands scandales de l’histoire de la musique

Varèse est un des pionniers d’une musique fondée principalement sur le son plutôt que la note.

Un de ses tableaux porte le nom « hommage à Edgar Varèse »

 

Musée d’art moderne de la Ville de Paris en savoir plus sur l’exposition 

Pendant les travaux de rénovation, le musée reste ouvert. Entrée côté Seine : 12-14 avenue de New York 75116 Paris
Standard : Tél. +33 1 53 67 40 00

Ouvert du mardi au dimanche de  à 
Nocturne le jeudi jusqu’à 

Jusqu’au 6 janvier 2019

Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki
Zao Wou Ki

Exposition Henry Paul Pandaure – dérives Habissoises à l’atelier Evelyne Smolarski

Exposition Henry Paul Pandaure

 

Henry Paul Pandaure présente « dérives Habissoises », dessins et peintures récentes,  à l’atelier Evelyne Smolarski du 28  juin au 2 juillet 2018.

C’est toujours une grande joie de pénétrer dans l’univers coloré, tout en arabesque d’Henry Paul Pandaure. Ses sujets sont des paysages imaginaires, des scènes de vie.

Ces tableaux sont peuplés de personnages, animaux qui se dévoilent au fil des regards.

Sa palette est pleine de couleurs vives libres et sans limites, tout peut prendre la couleur.

C’est dans l’atelier lumineux d’Evelyne Smolarski que l’univers d’Henry-Paul s’est posé.

Le titre de l’exposition  » Dérives habissoises » fait référence au nom des habitants « Vieux-Habitants » de l’île de Basse-Terre, en Guadeloupe et c’est cet univers luxuriant chargé d’harmonie colorée qui guide ses pinceaux et crayons.

 

En 2014, Bernard Demeny a réalisé un court film sur Henry- Paul et ses oeuvres proches de l’Art brut.

Voir film

Henry Paul Pandaure
Henry Paul Pandaure
Henry Paul Pandaure
Henry Paul Pandaure
Henry Paul Pandaure
Henry Paul Pandaure

Photos exposition dans l’atelier

Henry Paul Pandaure -atelier d’Evelyne Smolarski
Henry Paul Pandaure
Henry Paul Pandaure
Henry Paul Pandaure
Henry Paul Pandaure
Henry Paul Pandaure

 

Londres en couleurs – Katharina Grosse chez Gagosian -Beatriz Milhazes à la White Cube

Trépidante, foisonnante, éclectique, en couleurs et au calme, Londres a mille facettes.

Elle a de belles et grandes galeries privées ou s’est toujours un plaisir de découvrir les grands artistes ou en devenir d’aujourd’hui .

 

Je vous fais part ici de mes récentes découvertes  à la galerie Gagosian de Britannia Street et à la White Cube de Bermondsay .

Dans ces 2 expositions, la couleur vous saute aux yeux et c’est un vrai bonheur!

Katharina Grosse à la galerie Gagosian

Katharina Grosse est une peintre contemporaine allemande. Elle  a étudié dans les académies d’art Münster et Düsseldorf à Norbert Tadeusz et Graubner, puis, elle a enseigné à l’ Académie des Arts de Berlin-Weissensee . Aujourd’hui l’artiste enseigne la peinture à l’ Académie des Arts de Düsseldorf .

Katharina Grosse utilise un pistolet compresseur de pulvérisation pour  ces œuvres, elle obtient un rendu souvent vaporeux et travaille en multi couches.

Son premier mur peint avec cette technique était en 1998 à Sydney en tant que contribution à la 11ème Biennale de Sydney. Dans les années suivantes, elle peint à la bombe des zones successivement plus grandes dans des espaces extra-atmosphériques. Les installations de son travail sont toujours plus complexes.

Dossier de la galerie Gagosian

Katharina Grosse
Katharina Grosse
Katharina Grosse
Katharina Grosse
Katharina Grosse
Katharina Grosse

Beatriz Milhazes à la White Cube Galerie

Beatriz Milhazes est une  artiste brésilienne née en 1960 à Rio de Janeiro. Elle réalise des collages géométriques,  patchworks de formes et de couleurs, riches de matières, de techniques et d’énergie. Elle crée en suivant différents procédés et ses œuvres paraissent inspirées de l’artisanat et des arts décoratifs d’Amérique latine.

Ses méticuleux assemblages peuvent  faire penser à des mosaïques. Elle est fortement influencée par la force de la nature luxuriante qui l’entoure.

La White Cube présente Rio Azul une gigantesque tapisserie réalisée en collaboration avec une entreprise de tapisserie française – les ateliers Pinton

Le lien vers  la White Cube

En savoir plus article de Boumbang

Beatriz Milhazes
Beatriz Milhazes
Beatriz Milhazes
Beatriz Milhazes
Beatriz Milhazes
Beatriz Milhazes
Beatriz Milhazes
Beatriz Milhazes

 

 

Londres la foisonnante

Voici quelques photos de Londres – éclectique, calme et bousculante.

SAMSUNG CSC

Si vous souhaitez découvrir les très belles galeries et lieux d’art contemporain que j’ai repérés à Londres – voici mes adresses

Merci de me donner les vôtres, je compléterai l’article!!!

 

 

 

Mac Paris Printemps 2018 au Bastille Design Center

Mac Paris au Bastille Design Center

Mac Paris,  Mac 2000 a 35 ans, ses expositions ont lieu 2 fois par an et se déroulent maintenant au Bastille Design Center. C’est un très beau lieu, lumineux, vaste et chargé de mémoire.

Mac Paris présente peu d’artistes et leur offre un espace suffisant pour que chacun y dépose son univers,  que l’on puisse s’y installer et prendre le temps de rencontres avec les œuvres et les artistes souvent présents.

La scénographie des oeuvres très réussie accroît le sentiment d’être un temps privilégié d’être là.

Résolument contemporaine, la sélection des artistes est néanmoins éclectique et on se réjouit de passer d’un univers à un autre.

L’exposition qui s’est déroulée sur une petite semaine est désormais achevée.

Voici une sélection des très beaux artistes présentés.

Ariane Maugery
Ariane Maugery

Ariane Maugery
Rejane Lhôte
Pierre Duquoc
Françoise Marbleu
Françoise Marbleu
artistes mac paris mai 2018
artistes mac paris mai 2018