Palais de Tokyo -Prince.sse.s des villes

Encore une belle réussite du Palais de Tokyo qui nous plonge dans l’énergie créative, bouillonnante voir violente de 5  mégalopoles DACCA, LAGOS, MANILLE, MEXICO et TÉHÉRAN.

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Hella Jongerius – galerie Lafayette Anticipations

La Fondation Lafayette Anticipations, invite la designeuse Hella Jongerius et présente  » Entrelacs »

L’exposition

Avec L’exposition Entrelacs,  Hella Jongerius, HJ, nous fait entrer dans son processus de recherche et de création expérimentale autour du fil et du tissage.

Elle présente la création incertaine. HJ intègre les aléas du temps, de l’ espace, de l’erreur. Elle prend en compte le travail en cours perpétuel, la remise en question de règles, les possibilités quasi infinies de volumes sans coutures, l’ intégration de matière dans la matière. Elle pratique des expérimentations libres avec machine industrielle Jacquard.

L’exposition présente une monumentale installation- travail encours ainsi que la réalisation de multiples objets, « choses », échantillons matières.

Le lieu

HJ a transformé le nouvel espace parisien du Marais dédié à l’art contemporain,  – galerie Lafayette Anticipations  en une grande fabrique de tissu ouverte au public. Les qualités performatives du bâtiment sont mises à contribution et les plateformes mobiles utilisées comme la structure d’un gigantesque métier à tisser en mutation constante.

Entrer dans l’exposition,, c’est comme entrer dans le studio d’un designer avec son équipe et les regarder travailler.

Un niveau de l’espace est donné aux Weavers Werkstatt. C’est une école de design industriel, où créateurs de textile et de mode, professeurs de tissage et HJ participent aux projets.


Hella Jongerius

La néerlandaise Hella Jongerius compte aujourd’hui parmi les figures les plus importantes du design international. Ella a pour spécialités des applications matières et textiles. Son travail repose et a toujours reposé sur  l’application d’un processus industriel totalement défini et contrôlé ne laissant aucune place aux aléas.

Dès 2013, HJ a  créé son propre studio « le Jongeriuslab » à Berlin. C’est un lieu ou l’expérimentation, le droit à l’erreur, le temps sont des facteurs d’une nouvelle création textile – libérée d’une partie des contraintes du monde industriel.

Au sein du Jongeriuslab, ses recherches théoriques et expérimentales portent principalement sur la signification des couleurs et des matériaux. Pour Lafayette Anticipations, elle a imaginé un projet autour du textile et du tissage.

Je vous conseille de participer à la visite guidée gratuite et forte intéressante. Elle dévoile le travail de la designeuse et présente le lieu qui a été conçu de manière très modulaire… Une galerie … fondation… à suivre.

C’est jusqu’au 8 septembre.

Lafayette Anticipations 
– Fondation d’entreprise Galeries Lafayette
9 rue du Plâtre 75004 Paris

Expo Chrismali au parc Floral de Paris

A nouveau, Chrismali expose avec le Cercle des Artistes de Paris au Parc Floral de Paris, pavillon 18 , du 4 mai au 2 juin 2019.

Expo CAP 2019 Chrismali- Le monde est fou, la vie est belle

C’est l’occasion cette année de vous présenter une thématique sur laquelle repose nombre de mes créations actuelles. » La vie est belle, le monde est fou. »

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Atul Didiya à la galerie Templon

Atul Didiya à la galerie Templon, exposition  « the fragrance of a paper  rose »

 

La Galerie Templon présente l’ un des pionniers de l’art contemporain indien Atul Dodiya, encore peu exposé en France.

3 thématiques sont présentées

1. »L’artiste a conçu une exposition inédite autour du peintre Morandi, célébration de la beauté d’un monde hanté par la peur de la perte, réunissant de nouvelles œuvres hybrides – peintures, installation et cabinets de curiosité. Un dialogue du film de Federico Fellini La Dolce Vita est le point de départ de l’exposition : lors d’une réception, face à un tableau de Morandi, le héros exprime sa fascination pour le calme et la beauté de la composition du peintre, avant de révéler son angoisse devant cette sérénité apparente : ‘la paix me fait peur, peut-être plus que tout. J’ai l’impression qu’il ne s’agit que d’une façade qui cache le visage de l’enfer’.

…. Vingt peintures directement puisées du film inaugurent le parcours.

2 La galerie présente également une série de peintures inspirées par les fresques italiennes de la Renaissance. La colonne de Brancusi y devient un motif abstrait récurrent. Atul Dodiya mêle les références autant qu’il marie les techniques (peinture à l’huile, mastic, stratifié) pour offrir à sa peinture une matérialité inédite.

3 Une installation « the fragrance of a paper rose »

 »  celle-ci nous montre, à la manière d’un grand cabinet de curiosités et  aux travers  trois grandes vitrines des  « objets trouvés » et photographies d’Atul Dodiya rappelant  l’œuvre de Morandi.

 

Atul Dodiya est  né en 1959, vit et travaille à Mumbai en Inde. Il  a été le premier à jeter des ponts entre art indien et occidental. L’expérience d’une année de formation à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris au début des années 1990 a été fondatrice. De la même génération que Subodh Gupta, Bharti Kher ou Sudarshan Shetty, il a emergé sur la scène internationale en même temps qu’eux dans les années 2010.

Son œuvre fait voisiner culture populaire et références au cinéma ou à la littérature. Derrière l’humour et la poésie, la politique reste un de ses sujets de prédilection.

Il est représenté dans les collections de nombreuses institutions internationales, dont celle du Mnam-Centre Pompidou. Il a pris part à la plupart des grandes expositions sur l’art indien organisées aux Etats-Unis, en Europe et en Asie ces dernières années.

Pour en savoir plus – Voir ci après l’ article de Siegfried Forster pour RFI (Radio France Internationale, radio et web) du 5 octobre 2012

« Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou

Vous avez peut-être vu ses célèbres icônes de Mahatma Gandhi à Delhi, Hong Kong ou New York, admiré ses époustouflants rideaux métalliques peints au Centre Pompidou, visité l’actuelle grande exposition de ses œuvres à Copenhague ou acheté un tableau à la galerie parisienne Daniel Templon qui organisait en automne sa première exposition personnelle en France. C’est à Paris, au début des années 1990, qu’Atul Dodiya a appris la grande liberté artistique qui caractérise son œuvre : « Cela a totalement changé ma manière de regarder la vie, l’art et mon environnement. J’habitais à quelques minutes du musée Picasso. Picasso pouvait tout faire, il n’avait jamais peur. Alors je me suis dit : je suis un tout petit artiste, pourquoi moi devrais-je avoir peur ? » Depuis, il s’autorise des sauts incroyables dans son style et ses supports : de la peinture à l’huile sur toile jusqu’aux rideaux métalliques. De Mondrian à Malevitch jusqu’à Mumbai et la culture populaire indienne du Bollywood. C’était lui le pionnier dans ce mélange d’influences et références entre l’histoire de l’art occidental et indien ou oriental. « Quand j’étais étudiant à Bombay, je me suis beaucoup intéressé aux réalisateurs français comme Truffaut, Chabrol, Bresson… mais c’était surtout Godard qui m’avait profondément touché. Dans ses films, il y a souvent plusieurs choses qui se passent au même moment. Les références et les citations que vous pouvez trouver dans mon travail prennent leurs racines quelque part aussi dans le travail de Godard. » La toute dernière œuvre d’Atul Dodiya a recours à l’actualité brûlante des destructions à Tombouctou. Le saccage des mosquées et l’histoire des scribes de Tombouctou l’ont profondément bouleversé. « Les scribes ont gardé un respect très profond pour la tradition Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou, au Mali. et leurs fameux manuscrits du temps où Tombouctou était une des capitales du savoir, au XII ème siècle. Un aspect important de mon travail, c’est l’usage de la langue. Et la langue officielle du Mali, c’est le français. Quand j’ai pensé à écrire quelque chose dans mes tableaux, j’ai pensé que le français serait la langue idéale. » Les peintures aussi lumineuses que hantées qui en résultent laissent apparaître des visages défigurés et des squelettes. Sur un fond sombre, presque noir, s’affichent des citations, héritage de sa fascination pour des écrivains et poètes français comme Baudelaire, Sartre, Camus, Gide ou Claude Royet-Journoud. Le français, une langue qu’il aime tant, mais qu’il ne maîtrise pas. « J’ai utilisé l’un des meilleurs livres sur la poésie française du XX ème siècle, c’est une édition bilingue, confie Dodiya. Je l’ai d’abord lu en anglais. Après je me suis dit, il serait mieux de l’écrire en français. Chaque mot a une signification très précise que chaque poète a minutieusement choisie. En conséquence, hors de France, les gens doivent chercher la signification, ils doivent faire des efforts, demander à des gens, surfer sur Internet, consulter des livres. C’est quelque chose qui me plaît. »

RFI- Siegfried FORSTER

 

Atul Dodiya

Atul Dodiya

Atul Dodiya

Atul Dodiya

Atul Dodiya

Atul Dodiya

Atul Dodiya

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Atul dodiya

Atul Dodiya l’Inde, la France et les scribes de Tombouctou

Liu Bolin, Tadashi Katamashi – 2 expositions sur la Côte Basque

Liu Bolin, Tadashi Katamashi – 2 expositions sur la Côte Basque

 

De passage sur la Côte Basque, j’ai eu le plaisir de découvrir 2 artistes asiatiques contemporains qui présentent un certain regard sur la société;  Tadashi Kawamata et Liu Bolin

 

Tadashi Kawamata

La Villa Beatrix Enea, centre d’art contemporain d’Anglet,  présente l’artiste japonais Tadashi Kawamata et expose des maquettes de ses œuvres et des peintures reliefs.

Tadashi Kawamata, artiste né en 1953 à Mikasa, sur l’île d’Hokkaido, vit et travaille à Tokyo et Paris. Son œuvre se déploie à la lisière de la sculpture et de l’architecture. Constituées de bois – souvent de récupération –, ses installations semblent au premier abord fragiles, mais elles révèlent une science à la fois instinctive et savante des lois architecturales. Réalisées in situ, elles permettent d’envisager autrement, sur le mode d’une poésie personnelle, un point de vue sur un bâtiment, une ville, un paysage. La plupart du temps praticables, elles constituent, pour le promeneur, un nid, un abri propice à la rêverie et la contemplation.

Son travail est à la lisière de l’architecture, de la sculpture et peinture avec relief.

J’ai beaucoup aimé la fragilité qui se dégage des œuvres et  maquettes exposées, leur côté simple proche de la nature et la simplicité apparente du traitement de ses peintures… Une invitation à pénétrer cet univers entre ciel et terre….

Tadashi Kawamata est  l’un des artistes invités de La Littorale #7, Biennale internationale d’art contemporain Anglet-Côte basque (24 août – 4 novembre 2018)

Villa Beatrix Enea, Centre d’art contemporain, 2, rue Albert-le-Barillier, Anglet – Entrée libre.

Tadashi Kawamata

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Tadashi Kawamata

Tadashi Kawamata

Tadashi Kawamata

Tadashi Kawamata

Tadashi Kawamata

Tadashi Kawamata

Tadashi Kawamata

Liu Bolin

Liu Bolin est présenté au Didam centre d’art contemporain de Bayonne.
Son exposition a pour titre « Hiding in the City ». L’artiste part du principe de  » se rendre visible pour se faire remarquer ».

Liu Bolin est un sculpteur performeur et photographe.

Cet artiste, surnommé l’homme invisible,  est né en 1973 en Chine et a fait ses classes au Beaux-Arts de Shandong et Pékin.
En 2005, le village d’artiste dans lequel il vit et détruit dans le cadre de la préparation de Pékin aux Jeux Olympiques.Indigné il prend sa première photographie, autoportrait immobile se confondant avec les décombres de son atelier.
C’est ainsi que démarre son travail de protestation silencieuse.

Depuis il crée des œuvres mêlant photographie, body art, Art optique et sculpture vivante.
Homme caméléon il pose pendant des heures devant un mur, un paysage ou un monument pour arriver à se fondre dans le décor avec l’aide de ses peintres assistants.

Sans aucun trucage numérique, il fige sa performance grâce à la photographie.

En se fondant à son environnement, cet artiste nous rappelle combien l’homme et son milieu sont étroitement liés et associés.

L’exposition présente une trentaine de grands formats qui interrogent la tradition et la culture chinoise, la politique, la censure, la société de consommation et la liberté de presse.

« Liu Bolin Hiding in the City » du 29 juin au 16 septembre, DIDAM, 6 quai de Lesseps.  Bayonne

Liu Bolin

Liu Bolin

Liu Bolin

Liu Bolin

Liu Bolin

Liu Bolin

Liu Bolin

 

Zao Wou-Ki – L’espace est silence Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

Cinq ans après la mort du peintre Zao Wou Ki, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris lui consacre une exposition d’une quarantaine d’œuvres immenses.

 

C’est très peu. Zao Wou Ki est un grand peintre , il inspire encore aujourd’hui de nombreux artistes car ses œuvres ne ressemblent à aucune référence picturale que l’on pourrait connaître.

Elles peuvent paraître minérales, aquatiques, musicales…

Sa précédente exposition en France était en 2003 au Jeu de Paume. Ce fut une très belle et grande exposition avec de nombreuses pièces majeures, des tableaux peints entre 1941 et 1999.

 

Zao Wou Ki est  une figure majeure et a contribué aux échanges artistiques entre Asie et Occident, dans la seconde moitié du XXe siècle.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’art et la culture asiatiques sont recherchés: calligraphie, pensée taoïste et religion bouddhiste traversent les continents.

Une nouvelle génération de peintres chinois émerge alors en France.

Parmi eux, Chu Teh-chun, Wu Guanzhong, Walasse Ting et Zao Wou-ki.

 

Zao Wou Ki arrive en 1949 et s’installe à  Montparnasse, il est le voisin d’Alberto Giacometti : ses travaux sont alors partagés entre thématique chinoise et technique occidentale.

Il se lie d’amitié avec Soulages, Manessier, Hartung, Vieira da Silva et Michaux, sans toutefois faire partie de l’École de Paris.

Zao Wou-Ki a 2 passions la poésie et la musique.

 

Zao Wou Ki et Henri Michaux

Arrivé de Chine en France au début du printemps 1948, Zao Wou-Ki (1920-2013) rencontra Henri Michaux(1899-1984)écrivain et peintre.

Une relation forte amicale et artistique  a uni les 2 hommes,  elle dura jusqu’à la mort du poète.

Henri  Michaux a soutenu Zao Wou Ki a ses débuts.  Ils partagent un certain nombre de choix ; utilisation de signes, l’expérimentation, importance du geste laché et du mouvement.

 

La poésie d’Henri Michaux est entrée dans les oeuvres de Zao Wou Ki, certaines de ses oeuvres reprennent le titre des poèmes de Michaux.

Le titre de l’exposition est tiré de texte d »Henri Michaux

« L’espace est silence. Silence comme le frai abondant tombant lentement dans une eau calme »

Dans ma musique, il y a beaucoup de silence.
Il y a surtout du silence.
II y a du silence avant tout qui doit prendre place.
Le silence est ma voix, mon ombre, ma clef… signe sans m’épuiser, qui puise en moi.
Il s’étend, il s’étale, il me boit, il me consomme.
Ma grande sangsue se couche en moi.

Henri Michaux

 

L’homme modeste ne dit pas « Je suis malheureux »
L’homme modeste ne dit pas « Nous souffrons
Les nôtres meurent
Le peuple est sans abri »
Il dit : « Nos arbres souffrent. »

Henri Michaux

En savoir plus sur le lien Michaux Zao Wou Ki – article Maulpoix

En savoir plus sur l’expo Expo inthe city

et France Culture

Zao Wou Ki et Edgar Varese

Grand amateur d’opéra et de musique contemporaine, il rencontre Edgar Varèse en 1954, grâce à Michaux, et assiste la même année au Théâtre des Champs-Élysées à la création de Déserts, partition intégrant des sons électroniques – un des plus grands scandales de l’histoire de la musique

Varèse est un des pionniers d’une musique fondée principalement sur le son plutôt que la note.

Un de ses tableaux porte le nom « hommage à Edgar Varèse »

 

Musée d’art moderne de la Ville de Paris en savoir plus sur l’exposition 

Pendant les travaux de rénovation, le musée reste ouvert. Entrée côté Seine : 12-14 avenue de New York 75116 Paris
Standard : Tél. +33 1 53 67 40 00

Ouvert du mardi au dimanche de  à 
Nocturne le jeudi jusqu’à 

Jusqu’au 6 janvier 2019

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Zao Wou Ki

Exposition du Cercle des Artistes de Paris au Parc Floral – Pari Réussi!

Dans le cadre de l’exposition avec le Cercle des Artistes de Paris au Parc Floral,  114 artistes participent et exposent plus de 500 oeuvres.

Pari réussi ! Une expo où il fait bon être!

C’est toujours une gageure de faire coexister une centaine d’artistes d’univers différents lors d’une exposition. L’expo 2018 du cap est une réussite.
Sans frontières entre les artistes, axée sur le jeu des harmonies colorées et de thématiques, vous déambulez dans le vaste monde des arts.
Pas de monumental,  grandes installations ni de vidéo car le lieu et parti pris des organisateurs du salon ne vont pas dans ce sens.

Ici, la volonté est de montrer la palette des arts actuels, pas celles des galeries d’art contemporain, celle de la diversité avec pour  critères de sélection émotion, qualité et démarche.
C’est ainsi que peuvent se côtoyer des artistes dont c’est la 1 ère exposition et des artistes confirmés participant à de nombreuses et médiatiques expositions.

Voici une visite en quelques photos .

 

Au centre, le travail du sculpteur Jacques Jubert – à gauche au fond  – Gutierrez Manuela – sur la droite tableau les marches de Thierry Guerin, En fond – Air et Bruno Morath, a droiteThierry Pierre Guerin

Gauche à Droite – Nathalie Vogel – Chrismali – Monika Andren

Sculptures Christel Robertson

De gauche à Droite Laetitia Plinguet -Patricia Cronier Zohar – Evelyne Smolarski- Katia Kostoff

 

De gauche à droite Sidonie Laurens -Sylviane Lebond – Brev d’Encre

Jean Claude Jouvin – Michel Barthon

Siellez -Blanche-Candau Rochet

Rossan -R de St Yon- Stephanie Ledroit

Guy Thomas Robert -Bernadette Leclercq- Nicolas Robba – Martine Diatolevi

sculptures Françoise Darras
sculptures Françoise Darras, pastels Armelle Panay

Achour-Hiti-sculpture Galvez-Thomas

Boissier-Baliko

Boudet-Rolin-Guarnieri Sculpture

Djendoyan-Maugeri-Fremy sculpture tour Eiffel

Sabine Hartmann-Doutreligne

Bruno-Morath-Bernard-Mallet

Edith-Rannou sculptures—La–Licorne-Dorée

Sculpture Giraud-Morelli photos

Keinaz-Danan

Monika Andren, -MarianneLimplaire,-Barbara-Lacoste sculpture, K’ty

sculpture Turzo-sculpture Aniko-Chissey

Valerie-Maugerie-Ronnie-Jiang

Dermejean,-Chelsky

Iso-Bastier-,Dicasa,-Grace-Robert

Khorsandian,-Auvray-Comin,-Convain-Philippe,-Royer-Jerome

Maz-Paul,-sculpture-Jubert,-Eve-Charlouty

Suzy-Davis,-Sculpture-Armelle-Depoux,-Lucas

Bruno-Morath,-JR-Dicasa,-Annie-Eliot

 

Un article spécial Photographes a été réalisé – voici le lien

Participation Chrismali

C’est ma 5 ème participation et j’en suis ravie.

J’aime y venir le matin, l’après-midi.. En cette saison le parc est magique, odeurs et couleurs sont des cadeaux…

J’aime la rencontre avec le public, tout public de tout âge;
les enfants des centres aérés, les promeneurs,les amateurs d’art.

J’aime les échanges avec les autres artistes.

J’aime la convivialité, la bienveillance que l’association des artistes de Paris crée et entretient.

Vous aimerez aussi….

J’y expose une partie de mon travail réinventant le ticket de métro . 5 œuvres , 4 tableaux et une sculpture ayant pour thème l’enchevêtrement entre l’homme et la nature.

Cette année, Chrismali a reçu la mention spéciale du jury pour le’originalité de la démarche et créativité!

Le jury était composé de 4 personnes dont Jean René Conté, ancien Président des Beaux-Arts de Paris site Montparnasse, Josiane Fortain, peintre , écrivain et poète, Danielle Planson critique d’art et membre de Arts Sciences et Lettres.

L’art singulier a été mis à l’honneur.
J’en suis ravie

Les autres lauréats sont Cyril Boissier pour la photo, Grâce Robert et Bruno Morath pour la peinture,  Béatrice Grandjean pour la sculpture!

Univers Chrismali Expo du Cercle des Artistes de Paris au Parc Floral

Chrismali la-vie-quoi!

Chrismali – Dans-les-bois,-enchevetrees-d’autres-vies

Chrismali Des-fleurs-autrement

 

Vies en équilibre

Chrismali – Vies-en-equilibre-détail

Expo Cercle des artistes de Paris

Je joins à cette présentation 2 oeuvres non exposées  entrant dans le cadre de ce travail.

Chrismali–Le-sous-bois-lumineux 50-40-cm

 

Et cerise sur le gâteau, vous en repartez souvent avec … sourire  et  bonne humeur , ils sont présents et contagieux  ainsi que  le livret de l’Expo, un souvenir qui vous permet de vous remémorer tout ce que vous avez aimé et de recontacter les artistes si vous en avez envie.

Nombreux artistes sont présents et heureux de vous présenter leurs démarches et techniques et vous renseigner aussi sur les œuvres d’autres artistes.
Les œuvres présentées sont à vendre pour la plupart, une liste des œuvres avec prix est  disponible à l’accueil.
À l’Expo du cap, pas d’intermédiaire, vous payez directement l’artiste.

Pour en savoir plus sur le Parc-Floral 

Les précédentes expositions 201720162015

 

Une autre manière de voir les oeuvres- Brèves d’installation

Photos prises pendant l’installation

Beatrice Grandjean

Cougoulat Breitel – Diatolevi

Celine Achour

Vincent Wawrzybiak

Michel Moisson

Marion Roussel

Quelques ajouts d’artistes devant leurs oeuvres pour  parfaire le tableau de l’exposition. Il manque bien sûr quelques artistes non vus et non cités …

A vous de les découvrir….

Vitalino

JC-Parravano devant photos et maquette

Ixia

Annick-Febvre

Belier-Franck

Michel-Moisson

Bernard-Giraud

Philippe-Convain

Katia-Kostoff

 

 

 

 

 

Kiefer chez Ropac à Pantin, Ceija Stojka à Maison-Rouge

2 grandes expositions en ce moment!

Anselm Kiefer – « Fur Andrea Emo »

Le grand Anselm Kiefer expose ses oeuvres récentes dont certaines réalisées pour l’exposition à la galerie Thaddaeus Ropac de Pantin. Pour ceux qui ne connaissent pas ce lieu, c’est une belle occasion!

On reste fasciné par le monumental de Kiefer, par ses installations, son détournement d’objets ou matériaux.

Ici, c’est le plomb provenant du toit de la cathédrale de Cologne qui est utilisé. Il semblerait qu’il est racheté le stock.

Kiefer est l’homme des grands ateliers, aujourd’hui il occupe près de Marne La Vallée les anciens entrepôts de la Samaritaine 35000 m2 que je rêve de découvrir … un jour!

J’ai trouvé un article très bien fait et intéressant sur l’artiste, sa vie, son oeuvre qui permet de comprendre sa démarche.

En voici quelques extraits ainsi que le lien.

« Fils d’un officier de la Wehrmacht, Anselm Kiefer naît …en mars 1945, sous le feu des bombardements alliés qui dévastent et anéantissent le pays, quelques semaines avant la capitulation de l’Allemagne nazie. Après avoir étudié le droit, la littérature et la linguistique, il se tourne vers l’art en 1966, … le soutien de Joseph Beuys.

…la volonté politique est d’oublier le passé. Mais pour beaucoup d’intellectuels et d’artistes, la question reste brûlante : la somptueuse culture allemande -de la philosophie des Lumières de Kant à la poésie romantique de Novalis, de la musique de Bach…

Vers 1969 déjà, dans Ohne Title (Heroische Sinnbilder)/Sans Titres (Symboles Héroïques), il se représente faisant le salut nazi, au milieu d’un paysage dépouillé et morne proche de l’atmosphère des peintures romantiques de Caspar Friedrich, avant de développer la série dans différents contextes à mi-chemin entre ridicule et tragique ; il renouvelle le geste dans une série de photographies montrant différents sites européens touchés par la guerre (Occupations).

« Pour se connaître soi, il faut connaître son peuple, son histoire… J’ai donc plongé dans l’Histoire, réveillé la mémoire, non pour changer la politique mais pour me changer moi, et puisé dans les mythes pour exprimer mon émotion. »

….

Voici le lien

Anselm-KIEFER—Fur-Andrea-Emo

Anselm-KIEFER—Fur-Andrea-Emo

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Anselm-KIEFER—Fur-Andrea-Emo materiaux

A Pantin, jusqu’au 31 mai

Ceija Stojka

La Maison Rouge présente Ceija Stojka, « une artiste rom dans le siècle » – jusqu’au 20 mai

 

Première femme rom rescapée des camps de la mort, artiste rom, peintre et poète, autodidacte,

Née en 32, déportée à l’âge de 9 ans, elle est  passée par 4 camps de la mort. Dans les années 80, elle apprend à lire et à décrire pour répondre aux besoins de dire et de dévoiler ce qu’autour d’elle on tait; la guerre et le génocide des tziganes. Elle se met à peindre à l’âge de 55 ans.

Elle peint l’horreur en couleur, poétise la mort et positive la nature et la vie.

Une belle âme qui parle pour la mémoire et la reconnaissance de son peuple.

Une exposition qui vous chamboule !

« J’aime la pluie, le vent et l’éclair, quand les nuages masquent le ciel, et que le vent danse avec le feuillage de l’arbre,
La pluie donne aux fleurs la vie est remplie les timbales dans notre campagne.
Mais les nuages passent
et, du haut du ciel, le soleil se prend pas rire,
la paix revient alors dans les forêts et les étangs.
Les fleurs s’étirent au point du jour, puis de nouveau le ciel s’exhausse, pareil à des fils d’argent, il caresse les arbres et les forêts, il danse monte et descend dans le soleil, devant le soulève et l’anéantit.
Bientôt reviennent la pluie, le tonnerre et l’éclair, et il faut qu’il en soit ainsi de toute éternité. »

Extrait de à Auschwitz et mon manteau et autres chants tziganes de Ceija Stojka

 

« Moi

Ceija

je dis

qu’ Auschwitz vit

et respire

aujourd’hui encore en moi

je sens aujourd’hui encore

la souffrance

Chaque brin d’herbe chaque fleur là-bas

est l’âme d’un mort »

Ceija Stojka

Ceija Stojka interview extrait

Ceija Stojka

Ceija Stojka

Ceija Stojka

Ceija Stojka

Ceija Stojka

Ceija Stojka

Un monde de plis, Simone Pheulpin à la Chapelle expiatoire, Paris

Magnifique exposition!

Si vous ne connaissez pas l’art textile, vous le découvrirez , en voyant le travail de Simone Pheulpin.

Simone Pheulpin, artiste textile,  crée des sculptures textiles depuis plus de 30 ans. Elle réinvente un tissu, toujours le même le calicot blanc écru non décati, celui-là même qu’elle côtoyait enfant dans sa région de Nancy, il était alors utilisé dans la fabrication de pneu automobile.

Elle crée des bandes de tissu qu’elle empile, enroule, serre, plie, pique donnant à  ses sculptures des formes abstraites.

L’abstraction, c’est la liberté des formes, des volumes, des jeux d’ombres, des cassures.

Dans ces détails, on imagine la nature, le minéral, la pierre, les écorces, des falaises, un monde miniature vu au microscope!

Ces sculptures denses et complexes intègrent des milliers d’épingles.

 

L’exposition présente 20 années de création au travers  une trentaine de ces oeuvres réparties entre la nef , la sacristie et  la crypte.

La plus grande de ses oeuvres  le nid – éclosion a demandé 9 mois de travail ( 3 à 4 h par jour) et a été crée pour l’exposition.

 

Le lieu, la chapelle expiatoire est un formidable écrin pour ces structures, sculptures, un dialogue se crée dans ce lieu chargé d’histoire.

Article Culture box

Article Narthex

Dossier presse des Monuments nationaux

 

Jusqu’au 16/12/17

Square Louis XVI, 29 rue Pasquier – 75008 Paris

Hey expo#1, Jerome Zonder, Juliette Andrea Elie, Thibault Hazelet -Expo Paris

dupereEn ce moment à Paris, des tas d’expo super intéressantes, de jeunes artistes vivants…. Allez les voir ou découvrez les ici.

Première expo de la revue artistique Hey

Pour célébrer la sortie de son 29ème numéro, la revue HEY!,  s’expose à la galerie Arts Factory dans une expo-vente riche, éclectique et séduisante. Les ouvres des artistes sont proches plastiquement de celles de l’art brut  pour certaines.

On parle en réalité de « lowbrow art » .

Voici la définition de Wikipedia

 » bandes dessinées, la publicité, le graffiti, le dessin animé et tout ce qui n’est pas considéré comme appartenant au monde des « beaux-arts » classiques. Il est considéré comme faisant partie de la « pop surréaliste ».

Le lowbrow art est souvent humoristique, tantôt joyeux, parfois espiègle et, d’autres fois, sarcastique. »

Vous aviez peut -être déjà vu les  3 expositions organisées à la Halle Saint-Pierre.

Cette fois, c’est une exposition vente d’une trentaine d’artistes de tout horizon qui est organisée à la Art Factory Gallery de la rue de Charonne 75011

HEY ! GALLERY SHOW#1
Exposition du 17 mars au 22 avril 2017
Galerie Arts Factory
27, rue de Charonne – 75011 Paris
du lundi au samedi de 12h30 à 19h30 / métro : ledru rollin / bastille

37 artistes de 13 pays et plus de 200 oeuvres

Commissariat de Anne & Julien / HEY!

Les artistes:
MURIELLE BELIN / STÉPHANE BLANQUET / VAUGHN BODÉ / HERVÉ BOHNERT / DAVE COOPER / MIKE DAVIS / DANIEL MARTIN DIAZ / ERDEVEN DJESS / EL GATO CHIMNEY / ROLAND GRABKOWSKY / HORST HAACK / MASAYOSHI HANAWA / HANDIEDAN / SOPHIE HERNIOU / RYAN HESHKA / MÄRT INFANGER / ELIAS KAFOUROS / JEAN LABOURDETTE AKA TURF ONE / LOïC LUCAS / STÉPHANIE LUCAS / GABRIEL MACHéTA / MADMEG / STAN MANOUKIAN / TAGAMI MASAKATSU / EUDES MENICHETTI / CHRISTOPH MUELLER / SEAN NORVET / MIKAEL DE POISSY / PIETRO SEDDA /GILBERT SHELTON / JIM SKULL / ALEKSANDAR TODOROVIC / PAUL TOUPET / ANTON VILL / DAVOR VRANKIĆ / MARTIN WITTFOOTH / DANA WYSE

Quelques photos

EXPO-HEY-Gabriel-Macheta
EXPO-HEY-Gabriel-Macheta

EXPO-HEY-Madmeg
EXPO-HEY-Madmeg

EXPO-HEY-Masayochi-Hanawa
EXPO-HEY-Masayochi-Hanawa

EXPO-HEY-Masayochi-Hanawa
EXPO-HEY-Masayochi-Hanawa

EXPO-HEY-Murielle-belin
EXPO-HEY-Murielle-belin

EXPO-HEY-Murielle-belin
EXPO-HEY-Murielle-belin

EXPO-HEY-Pietro-Sedda
EXPO-HEY-Pietro-Sedda

EXPO-HEY--Daniel-Martin-Diaz
EXPO-HEY–Daniel-Martin-Diaz

EXPO-HEY-Erdeven-Djess
EXPO-HEY-Erdeven-Djess

EXPO-HEY-Stephnaie-Lucas
EXPO-HEY-Stephnaie-Lucas

La galerie Hober présente Jérome Zonder et son exposition « Garance, dernier volet ».

Jerome Zonder est un incroyable artiste du dessin. Il travaille en autre la poudre de fusain au doigt et réalise des portraits, des scènes réalistes empreintes souvent d’une force violente.

J’ai découvert Jérome Zonder lors de la magnifique exposition « fatum » que lui avait consacré la Maison Rouge.

C’est jusqu’au 22 avril

35/37 rue Chapon

75003 Paris

jerome-Zonder
jerome-Zonder

jerome-Zonder
jerome-Zonder

Juliette Andrea Elie à la Galerie Lebon

Dans cette petite galerie proche de l’école Duperré, j’ai découvert les oeuvres  papier et volumes de Juliette Andrea Elie. « mondes invisibles, visibles. »

Voici le site de la galerie

C’est jusqu’au 15 avril!

Au 8, rue Charles François Dupuis 75003 Paris

Juliette-Andrea-Elie
Juliette-Andrea-Elie

Juliette-Andrea-Elie
Juliette-Andrea-Elie

Galerie Christophe Gaillard – Thibault Hazelzet

Découverte de Thibault Hazelzet à la galerie Christophe Gaillard avec son exposition « Mars et la méduse ».

D’abord photographe, mettant en scène ses sculptures , il réalise aujourd’hui une oeuvre peinte, sculptée et photographiée. Son univers particulier est empli de formes irréelles aux mouvements naturels…

C’est au 5 rue Chapon, 75003 Paris – jusq’au 22 avril

Thibault-Hazelzet
Thibault-Hazelzet

Thibault-Hazelzet
Thibault-Hazelzet

Thibault-Hazelzet
Thibault-Hazelzet

Vous qui êtes allés jusqu’au bout de cet article, faites moi part de vos découvertes , coup de cœur à Paris ou ailleurs ….

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Bien à vous,

Chrismali