« Autour du Japon » est la nouvelle exposition présentée par Hélène Aziza.
« Hélène AZIZA accueille chez elle, au 19 rue Paul Fort, des créateurs et leurs créations, au gré des occasions, au fil des rencontres.
Lieu sans modèle connu –sinon « les salons » privés où se rencontraient sous le sceau de l’amitié artistes et amateurs – le 19 Paul Fort est avant tout une maison ; chaque événement – exposition, concert, lecture, présentation… est une rencontre qui y trouve une forme inédite à la fois chaleureuse et exceptionnelle. »
(J.P ROBERT)
Elle reçoit jusqu’au 16 décembre des artistes contemporains japonais ou travaillant en lien avec le Japon; Philippe BARDE & Toshio MATSUI, POLYHEDRE (Vincent JOUSSEAUME-Batiste YMONET), Jacques KAUFMANN & Koho WADA, Jacqueline SALMON & Misuzu KANEKO, Betty de Paris
Pour ce septième opus de « Autour du Japon », j’ai eu le plaisir de découvrir ou revoir
Le talentueux céramiste Jacques Kofman avec ces pièces céramiques feuilletées évoquant des roches ayant subies torsions et déchirures.
L »artiste Koho Wada, maître en art floral qui met en scène la végétation, travaillant tout particulièrement le très petit. Il joue avec les céramiques de Jacques Kofman et met en scène ses végétaux.
Betty de Paris, artiste plasticienne renommée pour son expertise en teinture indigo, expose et installe ses pièces indigo. Elle présente des dessins à l’indigo, des tissus tentures, installation textile, vêtement et furoshiki.
Jacqueline SALMON , photographe, présente ses scènes de vie japonaises, images inspirées des poèmes de Misuzu KANEKO qui accompagnent cette exposition.
« Rêve et réalité »
Si le rêve était réalité et la réalité rêve
Ce serait merveilleux, non ?
Puisque dans le rêve rien n’est jamais fixé
Tout serait merveilleux, non ?
Après le jour ne viendrai pas à la nuit
Et- qui sait? – moi qui ne suis pas une reine…
La lune, on pourrait l’attraper
On pourrait peut-être même entrer dans le cœur d’un lys
Les aiguilles de l’horloge tourneraient dans l’autre sens
Les morts serai toujours là
Vraiment si rien n’était jamais fixé
Ce serait merveilleux
Voir de temps en temps la vérité en rêve
Ce serait merveilleux
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Atul Didiya à la galerie Templon, exposition « the fragrance of a paper rose »
La Galerie Templon présente l’ un des pionniers de l’art contemporain indien Atul Dodiya, encore peu exposé en France.
3 thématiques sont présentées
1. »L’artiste a conçu une exposition inédite autour du peintre Morandi, célébration de la beauté d’un monde hanté par la peur de la perte, réunissant de nouvelles œuvres hybrides – peintures, installation et cabinets de curiosité. Un dialogue du film de Federico Fellini La Dolce Vita est le point de départ de l’exposition : lors d’une réception, face à un tableau de Morandi, le héros exprime sa fascination pour le calme et la beauté de la composition du peintre, avant de révéler son angoisse devant cette sérénité apparente : ‘la paix me fait peur, peut-être plus que tout. J’ai l’impression qu’il ne s’agit que d’une façade qui cache le visage de l’enfer’.
…. Vingt peintures directement puisées du film inaugurent le parcours.
2 La galerie présente également une série de peintures inspirées par les fresques italiennes de la Renaissance. La colonne de Brancusi y devient un motif abstrait récurrent. Atul Dodiya mêle les références autant qu’il marie les techniques (peinture à l’huile, mastic, stratifié) pour offrir à sa peinture une matérialité inédite.
3 Une installation « the fragrance of a paper rose »
» celle-ci nous montre, à la manière d’un grand cabinet de curiosités et aux travers trois grandes vitrines des « objets trouvés » et photographies d’Atul Dodiya rappelant l’œuvre de Morandi.
Atul Dodiya est né en 1959, vit et travaille à Mumbai en Inde. Il a été le premier à jeter des ponts entre art indien et occidental. L’expérience d’une année de formation à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts à Paris au début des années 1990 a été fondatrice. De la même génération que Subodh Gupta, Bharti Kher ou Sudarshan Shetty, il a emergé sur la scène internationale en même temps qu’eux dans les années 2010.
Son œuvre fait voisiner culture populaire et références au cinéma ou à la littérature. Derrière l’humour et la poésie, la politique reste un de ses sujets de prédilection.
Il est représenté dans les collections de nombreuses institutions internationales, dont celle du Mnam-Centre Pompidou. Il a pris part à la plupart des grandes expositions sur l’art indien organisées aux Etats-Unis, en Europe et en Asie ces dernières années.
Pour en savoir plus – Voir ci après l’ article de Siegfried Forster pour RFI (Radio France Internationale, radio et web) du 5 octobre 2012
« Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou
Vous avez peut-être vu ses célèbres icônes de Mahatma Gandhi à Delhi, Hong Kong ou New York, admiré ses époustouflants rideaux métalliques peints au Centre Pompidou, visité l’actuelle grande exposition de ses œuvres à Copenhague ou acheté un tableau à la galerie parisienne Daniel Templon qui organisait en automne sa première exposition personnelle en France. C’est à Paris, au début des années 1990, qu’Atul Dodiya a appris la grande liberté artistique qui caractérise son œuvre : « Cela a totalement changé ma manière de regarder la vie, l’art et mon environnement. J’habitais à quelques minutes du musée Picasso. Picasso pouvait tout faire, il n’avait jamais peur. Alors je me suis dit : je suis un tout petit artiste, pourquoi moi devrais-je avoir peur ? » Depuis, il s’autorise des sauts incroyables dans son style et ses supports : de la peinture à l’huile sur toile jusqu’aux rideaux métalliques. De Mondrian à Malevitch jusqu’à Mumbai et la culture populaire indienne du Bollywood. C’était lui le pionnier dans ce mélange d’influences et références entre l’histoire de l’art occidental et indien ou oriental. « Quand j’étais étudiant à Bombay, je me suis beaucoup intéressé aux réalisateurs français comme Truffaut, Chabrol, Bresson… mais c’était surtout Godard qui m’avait profondément touché. Dans ses films, il y a souvent plusieurs choses qui se passent au même moment. Les références et les citations que vous pouvez trouver dans mon travail prennent leurs racines quelque part aussi dans le travail de Godard. » La toute dernière œuvre d’Atul Dodiya a recours à l’actualité brûlante des destructions à Tombouctou. Le saccage des mosquées et l’histoire des scribes de Tombouctou l’ont profondément bouleversé. « Les scribes ont gardé un respect très profond pour la tradition Habillé tout en noir, des lunettes Ray-Ban sur le nez, c’est ainsi que se présente à nous l’un des plus grands artistes contemporains indiens. Atul Dodiya né en 1959, vit et travaille à Mumbai. Il est l’un des pionniers de la nouvelle génération post-moderne. C’est après avoir résidé un an à Paris qu’Atul Dodiya a décidé de quitter le photo-réalisme et de s’ouvrir à d’autres formes d’expressions. Sa dernière série de peintures porte des citations de poètes français, en hommage aux luttes des Scribes de Tombouctou, au Mali. et leurs fameux manuscrits du temps où Tombouctou était une des capitales du savoir, au XII ème siècle. Un aspect important de mon travail, c’est l’usage de la langue. Et la langue officielle du Mali, c’est le français. Quand j’ai pensé à écrire quelque chose dans mes tableaux, j’ai pensé que le français serait la langue idéale. » Les peintures aussi lumineuses que hantées qui en résultent laissent apparaître des visages défigurés et des squelettes. Sur un fond sombre, presque noir, s’affichent des citations, héritage de sa fascination pour des écrivains et poètes français comme Baudelaire, Sartre, Camus, Gide ou Claude Royet-Journoud. Le français, une langue qu’il aime tant, mais qu’il ne maîtrise pas. « J’ai utilisé l’un des meilleurs livres sur la poésie française du XX ème siècle, c’est une édition bilingue, confie Dodiya. Je l’ai d’abord lu en anglais. Après je me suis dit, il serait mieux de l’écrire en français. Chaque mot a une signification très précise que chaque poète a minutieusement choisie. En conséquence, hors de France, les gens doivent chercher la signification, ils doivent faire des efforts, demander à des gens, surfer sur Internet, consulter des livres. C’est quelque chose qui me plaît. »
RFI- Siegfried FORSTER
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Immmobilité fluide – sculptures – Verog et Nataliya Domina
Je connais le travail de Verog depuis des années et j’ai été heureuse de voir l’ensemble du travail présenté. Elle oeuvre sur le thème de l’emmaillotement et du cocon depuis longtemps utilisant utilisant de nombreux matériaux avec une prédilection pour le textile
J’ai par la même découvert Nataliya Domina et ses œuvres remarquables. Leurs univers se répondent et s’enrichissent par leur présence associée.
Dans la galerie, on pénètre dans un monde qui vous coupe de l’extérieur et du réel. On se retrouve dans un espace où organique, minéral, végétal, animal cohabitent.
J’ai eu l’impression de déliquescence, temps suspendu, obsolescence des corps.
La scénographie est admirable
Ces sculptrices occupent une place particulière dans le vaste univers de la sculpture. Elles travaillent avec des matières peu communes et donnent naissance à des objets chargés d’émotions, interrogations.
Extrait du site de Verog
Présentation de Véronique George (Verog ) et Nataliya Domina tentent de créer une poésie organique a partir de matériaux dits « pauvres « .
Elles essaient de traduire le passage du temps en explorant les tensions , la déformation de l’objet et l’Informe ; ainsi solidité et fragilité cohabitent.
A découvrir!
C’est jusqu’au 11 novembre à la galerie du Génie de la Bastille au 126 rue de Charonne 75011 Paris
Dans le cadre de l’exposition avec le Cercle des Artistes de Paris au Parc Floral, 114 artistes participent et exposent plus de 500 oeuvres.
Pari réussi ! Une expo où il fait bon être!
C’est toujours une gageure de faire coexister une centaine d’artistes d’univers différents lors d’une exposition. L’expo 2018 du cap est une réussite.
Sans frontières entre les artistes, axée sur le jeu des harmonies colorées et de thématiques, vous déambulez dans le vaste monde des arts.
Pas de monumental, grandes installations ni de vidéo car le lieu et parti pris des organisateurs du salon ne vont pas dans ce sens.
Ici, la volonté est de montrer la palette des arts actuels, pas celles des galeries d’art contemporain, celle de la diversité avec pour critères de sélection émotion, qualité et démarche.
C’est ainsi que peuvent se côtoyer des artistes dont c’est la 1 ère exposition et des artistes confirmés participant à de nombreuses et médiatiques expositions.
Voici une visite en quelques photos .
Au centre, le travail du sculpteur Jacques Jubert – à gauche au fond – Gutierrez Manuela – sur la droite tableau les marches de Thierry Guerin, En fond – Air et Bruno Morath, a droiteThierry Pierre Guerin
De gauche à droite Sidonie Laurens -Sylviane Lebond – Brev d’EncreJean Claude Jouvin – Michel BarthonSiellez -Blanche-Candau RochetRossan -R de St Yon- Stephanie LedroitGuy Thomas Robert -Bernadette Leclercq- Nicolas Robba – Martine Diatolevisculptures Françoise Darras, pastels Armelle PanayAchour-Hiti-sculpture Galvez-ThomasBoissier-BalikoBoudet-Rolin-Guarnieri SculptureDjendoyan-Maugeri-Fremy sculpture tour EiffelSabine Hartmann-DoutreligneBruno-Morath-Bernard-MalletEdith-Rannou sculptures—La–Licorne-DoréeSculpture Giraud-Morelli photosKeinaz-DananMonika Andren, -MarianneLimplaire,-Barbara-Lacoste sculpture, K’tysculpture Turzo-sculpture Aniko-ChisseyValerie-Maugerie-Ronnie-JiangDermejean,-ChelskyIso-Bastier-,Dicasa,-Grace-RobertKhorsandian,-Auvray-Comin,-Convain-Philippe,-Royer-JeromeMaz-Paul,-sculpture-Jubert,-Eve-CharloutySuzy-Davis,-Sculpture-Armelle-Depoux,-LucasBruno-Morath,-JR-Dicasa,-Annie-Eliot
Un article spécial Photographes a été réalisé – voici le lien
Participation Chrismali
C’est ma 5 ème participation et j’en suis ravie.
J’aime y venir le matin, l’après-midi.. En cette saison le parc est magique, odeurs et couleurs sont des cadeaux…
J’aime la rencontre avec le public, tout public de tout âge;
les enfants des centres aérés, les promeneurs,les amateurs d’art.
J’aime les échanges avec les autres artistes.
J’aime la convivialité, la bienveillance que l’association des artistes de Paris crée et entretient.
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J’y expose une partie de mon travail réinventant le ticket de métro . 5 œuvres , 4 tableaux et une sculpture ayant pour thème l’enchevêtrement entre l’homme et la nature.
Cette année, Chrismali a reçu la mention spéciale du jury pour le’originalité de la démarche et créativité!
Le jury était composé de 4 personnes dont Jean René Conté, ancien Président des Beaux-Arts de Paris site Montparnasse, Josiane Fortain, peintre , écrivain et poète, Danielle Planson critique d’art et membre de Arts Sciences et Lettres.
L’art singulier a été mis à l’honneur.
J’en suis ravie
Les autres lauréats sont Cyril Boissier pour la photo, Grâce Robert et Bruno Morath pour la peinture, Béatrice Grandjean pour la sculpture!
Univers Chrismali Expo du Cercle des Artistes de Paris au Parc FloralChrismali la-vie-quoi!Chrismali – Dans-les-bois,-enchevetrees-d’autres-viesChrismali Des-fleurs-autrement
Vies en équilibreChrismali – Vies-en-equilibre-détailExpo Cercle des artistes de Paris
Je joins à cette présentation 2 oeuvres non exposées entrant dans le cadre de ce travail.
Chrismali–Le-sous-bois-lumineux 50-40-cm
Et cerise sur le gâteau, vous en repartez souvent avec … sourire et bonne humeur , ils sont présents et contagieux ainsi que le livret de l’Expo, un souvenir qui vous permet de vous remémorer tout ce que vous avez aimé et de recontacter les artistes si vous en avez envie.
Nombreux artistes sont présents et heureux de vous présenter leurs démarches et techniques et vous renseigner aussi sur les œuvres d’autres artistes.
Les œuvres présentées sont à vendre pour la plupart, une liste des œuvres avec prix est disponible à l’accueil.
À l’Expo du cap, pas d’intermédiaire, vous payez directement l’artiste.
Si vous ne connaissez pas l’art textile, vous le découvrirez , en voyant le travail de Simone Pheulpin.
Simone Pheulpin, artiste textile, crée des sculptures textiles depuis plus de 30 ans. Elle réinvente un tissu, toujours le même le calicot blanc écru non décati, celui-là même qu’elle côtoyait enfant dans sa région de Nancy, il était alors utilisé dans la fabrication de pneu automobile.
Elle crée des bandes de tissu qu’elle empile, enroule, serre, plie, pique donnant à ses sculptures des formes abstraites.
L’abstraction, c’est la liberté des formes, des volumes, des jeux d’ombres, des cassures.
Dans ces détails, on imagine la nature, le minéral, la pierre, les écorces, des falaises, un monde miniature vu au microscope!
Ces sculptures denses et complexes intègrent des milliers d’épingles.
L’exposition présente 20 années de création au travers une trentaine de ces oeuvres réparties entre la nef , la sacristie et la crypte.
La plus grande de ses oeuvres le nid – éclosion a demandé 9 mois de travail ( 3 à 4 h par jour) et a été crée pour l’exposition.
Le lieu, la chapelle expiatoire est un formidable écrin pour ces structures, sculptures, un dialogue se crée dans ce lieu chargé d’histoire.