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Le projet « Citoyenne de Paris, je suis Stif »

Cela fait maintenant quelque temps que je m’amuse avec les tickets de métro, j’y écris des messages, je griffonne, colle, dessine, couds, découpe, troue…

Je me suis prise de passion pour ce support petit de 7*3 cm environ – Et oui, leur coupe n’est pas régulière.

J’ai toujours aimé le « petit ». Je travaille mes « petits mondes » en sculpture et mes bijoux sont souvent minimalistes, fins et légers.

Pour l’instant, j’utilise le ticket de métro du Stif – celui de ma ville et région, celui que j’ai en nombre et que j’associe à ma vie. J’ai appelé ce projet « Citoyenne de paris, je suis Stif! »

Pour la petite histoire, le titre de cette exposition est une valorisation de l’utilisation des transports en commun. Repousser l’utilisation de la voiture au vrai nécessité…

Et également un clin d’oeil à des membres de ma famille et amis qui travaillent au SDIS ( nom de l’organisme pour les pompiers)

Ce sont tous 2 des services publiques, de Sdis à Stif, c’est vite dit… Je suis Sdis – Je suis Stif!

Je détourne les tickets de métro, les recycle, m’en sert de support, de lignes, de fond, de couleur…

Je collecte aussi des tickets d’autres villes, d’autres pays…. ceux là, sont pour plus tard et je compte sur vous, voyageurs de villes pour les conserver et trouver une occasion de me les remettre ou envoyer.

Depuis le 1er novembre 2016, je publie régulièrement sur ma page facebook mes créations, jeux en ticket de métro.

Je viens de réaliser une présentation format magazine web – à consulter ici

L’exposition Aliz’art

Une exposition est pour moi un accélérateur de projet, un moment ou des étapes se font.

Avec l’association Aliz’Art, ou je suis adhérente depuis plus de 10 ans, j’ai la possibilité de vous montrer mes travaux dans un lieu vaste et lumineux ,

L’espace « 148 » du 148 rue Paul-Vaillant Couturier à Alfortville 94 140.

Dans l’espace Chrismali, je vais installer une légère pluie de tickets de métro, des tableaux miniatures, des tableaux compositions et des tableaux jeu ticket et cartes postales.

Vous aurez l’occasion de découvrir la première étape de ce projet.

Je rêve d’une immense installation – pluie de tickets de métro …., d’un très grand tableau composé d’une multitude de tickets, de sculptures en ticket et j’y travaille.

Aux rêves, rien d’impossible – pourquoi pas d’une robe en ticket de métro, des boucled d’oreilles, des objets de décoration…. le papier mène à tout…. le ticket aussi.

J’espère vous voir nombreux du 24 au 30 mars 2017 de 15 h à 19 h.

Le vernissage a lieu le samedi 25 mars à partir de 18h30.

Pur entrer, donner le code « Chrismali »- plan vigipirate oblige.

Si vous le pouvez, prévenez moi de votre visite, que ce soit pour le vernissage ou à un autre moment, je ne voudrais pas vous manquer!.

mcl@chrismali.com ou 0623580126 appel ou sms.

Et aussi, à l’occasion de cette exposition, l’équipe d’Aliz’art vous présente ses interprétations des fables de La Fontaine

Le Palais de Tokyo, un musée toujours aussi surprenant et déroutant présente l’exposition « l’état du ciel »

Il y a des lieux rares comme celui-ci ou l’on va en se disant – que va t’il se passer?

Est ce que je vais comprendre, aimer, détester, être indifférent, être furieux?

Est ce que je vais apprendre quelque chose.

« L’état du ciel « au Palais de Tokyo donne a voir des propositions de l’attention active des artistes à l’état du réel, l’artiste étant le témoin de son époque; des données physiques, morales, économiques et politiques…

Un projet ambitieux en 3 parties – Le volet 1 a débuté le 14 février.

Une petit anecdote et des photos, c’est ainsi que je vais vous donner ma perception de cette exposition.

Le Palais de Tokyo, c’est grand et parfois on passe même des salles gigantesques. C’est ainsi que vers la fin de la visite, j’ai eu envie de refaire des photos des grandes peintures tags et que j’ai découvert un espace ou je n’étais pas allée.

La partie « Des choses en moins , des choses en plus ». (14 février -2 mars)

Vu de loin, des personnes qui déambulent dans un grand espace quasi vide et parmi elles, 2 vélos qui roulent…

Insolite! En regardant mieux, je vois une femme seule nue qui elle aussi marche, s’arrête, prend des mesures de son corps avec un mètre ruban, les annonce à haute voix, les inscrits au sol, les additionne ou les multilplie.

A bien y regarder il y a également des dessins au mur et sur les vitres de corps et de leurs mesures.

C’est clair, une performance est en train de se passer sans bruit – sans presque personne, devant mes yeux.

Voici une courte vidéo d’ Esther Ferrer, artiste espagnole engagée qui a débuté sous le régime de Franco ses performances. C’et elle qui est à l’origine de cette performance http://videos.arte.tv/fr/videos/exposition-hommage-a-l-artiste-espagnole-esther-ferrer–7400822.html

Je visite tout l’espace , il y également comme une cabine préfabriquée trouée d’ou on a une perception différente des choses. un objet marqué « essayer moi », un kit de présentation, modulable pour exposition ou autre qui tiend dans une sorte de grande malle. et des visiteurs qui se promènent intrigués.

En repartant, je croise un groupe et les entend parler.

» Tu as vu la femme nue dans l’espace? »

Un autre renchérit » Tu as vu les vélos? »

Et un 3èm qui questionne « Nus aussi? »

Cela m’a fait rire , sourire et j’espère que vous aussi.

Il est des lieux comme celui-ci qui vous font modifier la perception des choses – qui vous surprennent, banalisent et vous ouvrent … Ce n’est pas la 1ère fois que cette sensation curieuse se produit au Palais de Tokyo.

La partie « Nouvelles histoire de fantômes » -(14 février- 7 septembre)

Il s’agit ici d’une grande installation vidéo qui vous immerge dans une réflexion – proposition sur la perte des êtres qui vous entourent. C’est traité comme un mur des lamentations qui s’installe aussi au sol…

On peut survoler ou y passer des heures à tout décoder, tenter de comprendre ou seulement regarder ces images seules ou composées qui créent un univers calme et impressionnant. Une oeuvre qui ne vous laisse pas indifférent.

Réalisation Georges Didi-Huberman et Arno Gisinger