La Halle Saint-Pierre présente l’exposition » le monde selon Roger Ballen ».
C’est la première fois fois en France que Roger Ballen fait l’objet d’une véritable rétrospective.
Continuer la lecture de Roger Ballen à la Halle Saint PierreLa Halle Saint-Pierre présente l’exposition » le monde selon Roger Ballen ».
C’est la première fois fois en France que Roger Ballen fait l’objet d’une véritable rétrospective.
Continuer la lecture de Roger Ballen à la Halle Saint PierreJ’ai découvert l’artiste Soyeon Cho à la galerie H- anciennement Galerie Sisso.
Soyeon Cho détourne les matériaux du quotidien les plus inattendus et les plus triviaux, tels que cotons-tige, fourchettes en plastique, animaux en plastique pour enfants, tapis nattes de paille, papiers divers, câbles, et autres petits objets et éléments prélevés dans la nature afin de créer des univers à multiples histoires.
Elle multiplie et construit de petits mondes,entre l’infiniment petit et de l’infiniment grand.
Elle présente également et pour la première fois ses peintures ( acryliques, fusain, crayon et feuille d’or) et aquarelles
» Soyeon Cho a développé le talent d’employer et de détourner les matériaux du quotidien les plus inattendus et les plus triviaux, tels que cotons-tige, fourchettes en plastique ou, dans le cas de cette exposition, animaux en plastique pour enfants ou nattes de paille, afin de les transcender et de produire, par leur assemblage, des univers magiques et étonnants.
Elle multiplie et construit de petits mondes, à la limite de l’infiniment petit et de l’infiniment grand, à la frontière des beaux-arts et de l’architecture, dans la veine d’une artiste issue de la même école new-yorkaise, Sara Sze. Ses installations, où les jeux de lumière ajoutent une grande poésie, renvoient le visiteur au monde de l’enfance, des rêves, lorsque tout était possible et imaginable, surtout le meilleur… Soyeon Cho nous permet de jeter un regard nouveau sur les objets qui nous entourent et nous réapprend à voir… Dans ce monde parfois si noir et si effrayant, elle nous enseigne que la beauté et la légèreté peuvent réapparaître au coin de nos rues, de nos appartements et jusque dans nos tiroirs de cuisines. Elle nous rappelle que la beauté réside dans la décision de l’artiste mais aussi et surtout, dans l’œil du regardeur…
Les œuvres de Soyeon Cho se lisent en plusieurs étapes : de la sensation de beauté pure à la nécessité d’un décryptage sensible de la perception…
Loin d’être seulement des visions idéales, elles suggèrent que, au-delà de la séduction, grondent de façon sous-jacente, les défis présents et futurs auxquels sont confrontés les êtres humains, tant sur le plan environnemental que sécuritaire. Le glacier perturbant qui est réalisé in-situ par l’artiste pour cette exposition inaugurale et qui s’élève vers le plafond de la galerie, se situe entre la vague du tsunami et la montagne de neige. Il fait écho autant à la fatalité de la fonte des glaces qu’à la boucherie puritaine de notre XXIe siècle. De même, son tapis volant passe de l’enchantement des Mille et Une Nuits à un cauchemar de plantes carnivores, entre le sublime et le mal être. Il est une pierre tombale, une dernière ode à la forêt avant sa disparition, un monument célébrant la perte… Pourtant, l’élévation, le vol, l’humour et l’apparente joliesse qui traversent chaque détail conservent l’espoir vivant et le désir de s’échapper, intact…
Ses peintures dévoilent des grilles et des montagnes qui apparaissent ou disparaissent sous le travail de la brosse, du crayon gras qui raye la peinture et des touches évanescentes de feuilles d’or. Elles suggèrent les prisons plus ou moins dorées dont nous nous entourons et n’ont pas la naïveté qu’on pourrait leur prêter : entre le noir et le blanc, elles oscillent entre le dessin et la peinture, entre le paradis et le paradis perdu… Envers et contre tout, l’essence de la démarche de Soyeon Cho est que reste vivace la possibilité inaltérable de réinventer notre univers, nos vies, de les recréer sans cesse.
Notre monde a-t-il vraiment plus besoin de prises de conscience plutôt que de retrouver sa capacité à rêver, à imaginer le meilleur et le plus beau, à transformer l’anodin en signifiant, le rien en tout, le laid en beauté, l’objet en œuvre, l’outil en art, le dur en doux et l’ironie en rire enfantin? Ce sont les questions que posent aujourd’hui les œuvres de Soyeon Cho sous leur apparente candeur… »
Ses installations ainsi que dessins et peintures m’ont touchée. Son travail de plasticienne travaillant avec des matériaux simples du quotidien font échos à mon travail plastique . Ses préoccupations sociétales et ses histoires sont à multiples lectures et interprétations. Ses dessins légers reposent et font entrer dans un monde calme et d’une autre dimension hors des contingences matérielles , au delà des nuages….
Exposition jusqu’au 15 octobre 2016
H GALLERY
Horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 19h.
90, rue de la Folie-Méricourt – 75011 Paris
+33 (0)1 48 06 67 38
Précédentes installations
La 10 ème édition du salon Miniartextile de Montrouge est superbe.
L’exposition a d’abord été présentée à Come en Italie, il s’agit là-bas de leur 23èm édition. Elle est parrainée par l’association Arte&Arte. C’est un événement international de grande qualité, comprenant des artistes majeurs déjà connus et une sélection d’oeuvres choisies d’artistes de tout horizon tant géographique que technique, le point commun étant le fil .
Les principaux artistes sont;
Le londonien Yinka Shonibare présente un tableau sculptural composite et haut en couleur inspiré de tableaux de Fragonnard
L’argentin Manuel Ameztoy nous emmène dans une forêt rouge luxuriante
L’américain Mandy Greer présente une impressionnante installation textile située au centre de la salle.
La française Mai Tabakian avec son univers coloré faits de drôles de champignons
La sud-africaine Fiona Kirkwood qui travaille sur la chevelure
La chinoise Beili Liu nous enchante avec un parterre de disques rouges mouvants symbolisant la vie des enfants qui naissent.
Les japonais Kumi Yamashita, Noriko Narahira, Keiichi Nagasawa et Takaaki Tanaka.
Les artistes bénéficient des efforts et aménagements de la ville de Montrouge, un magnifique batiment rénové, vaste, haut de plafond aux multiples possibilités, une scénographie très réussie avec des éclairages qui mettent en relief toutes les oeuvres.
C’est jusqu’au 23 mars, tous les jours de 10h à 19h.
Le Beffroi, 2 place Emile Cresp, 92 Montrouge.
L’italien Giuseppe Cocco qui présente très belle installation mélant vidéo, peinture, mots