David Hockney à Beaubourg – 60 ans de peinture et arts visuels

Une rétrospective sur près de 60 ans du  travail de David Hockney, artiste vivant,  est présenté à Beaubourg, musée Pompidou,  jusqu’au 23 octobre.L’exposition présente environ 160 oeuvres, peintures, gravure, photos et arts visuels.

Dépechez-vous!

hockney

L’exposition

C’est une très intéressante exposition qui donne à voir des facettes méconnues de l’artiste.

Je connaissais ces gigantesques paysages de l’Ouest américain haut en couleur et ces peintures avec comme thématique les piscines et la trasperence de l’eau.

J’ai beaucoup aimé d’autres approches de son oeuvre.Tout particulièrement ces oeuvres de jeunesse ces  peintures, collages et ses gravures du cycle « A rake Progress, réalisés entre 21 et 24 ans.

Egalement son utilisation du polaroid, ses montages photos , la destructuration de certains éléments ainsi que son l’installation visuelle multi-écrans des » 4 saisons ».

Cela m’a plu beaucoup !

On ne pouvait pas prendre de photos, j’en ai glané dans les livres et sur internet pour vous faire rentrer dans son monde!

Le site du musée Pompidou et info

Portrait

Anglais, peintre dandy, artiste insolent,  s’inspirant de ses aînés tels que  Picasso, Van Gogh, Matisse…Ses expérimentations et ses différentes périodes de travail font de lui un artiste protéiforme ; un peintre de la couleur, des grands formats, des collages et de la photo, un artiste des arts visuels utilisant des techniques ultramodernes.

Dès l’enfance, il avait la volonté d’être artiste, il a suivi un cursus artistique au Royal College of Art de Londres.

Sa vie personnelle amoureuse et son cercle familial et amical ont beaucoup nourri ces sujets de peinture.

Voir interview vidéo du Musée Pompidou

Article de Télérama « De la toile à l’iPad, David Hockney, peintre en liberté » Extrait de l’interview réalisé en 2012

« Avec l’iPad, vous vous payez le luxe d’ignorer le marché en envoyant vos œuvres par mail à vos amis.
Quand je pense que Le Cri, de Munch, s’est vendu 120 millions de dollars, je me dis que le marché est devenu fou. Sans doute lorsqu’on a beaucoup d’argent veut-on acquérir de beaux objets. Ce qui est fou, c’est aussi qu’on soit prêt à mettre des sommes colossales pour des contemporains dont rien ne dit que l’œuvre survivra. Remarquez, certains films hollywoodiens coûtent autant, et ils disparaissent sans laisser de traces. Pour ma part, je n’ai jamais alimenté le marché. Certaines de mes toiles se vendent très cher, mais je réinvestis immédiatement cette somme dans mon travail, dans mes films, par exemple, qui ne rapportent rien. L’important, c’est de pouvoir continuer à faire ce qui me plaît. »

hockney--collage-avant-1960
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"THE SEVEN STONE WEAKLING" 1961/63 FROM A RAKE'S PROGRESS. ETCHING IN TWO COLORS AND AQUATINI, ED: 50 12 X 16" © DAVID HOCKNEY PHOTO: STEVE OLIVER
« THE SEVEN STONE WEAKLING » 1961/63
FROM A RAKE’S PROGRESS.
ETCHING IN TWO COLORS AND AQUATINI, ED: 50
12 X 16″
© DAVID HOCKNEY
PHOTO: STEVE OLIVER
hockney-henry-geldzahler-and-christopher-scott-1969
hockney-henry-geldzahler-and-christopher-scott-1969
hockney_large_interior_los_Angeles
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hockney---the-scrabble-game-1983 - détail
hockney—the-scrabble-game-1983 – détail
hockney---photo-collage-1986
hockney—photo-collage-1986
Hockney i-pad
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