Tout en haut , proche de la Pointe de Grave et des vignobles du Médoc,sur cette partie de l’estuaire de la Gironde, j’ai été séduite par ces cabanes hors du temps, sorte de drôles d’oiseaux à longues pattes plantés dans l’eau, les sentinelles du rivage. Il s’agit des carrelets.
Ce nom désigne de manière courante les cabanes de pêcheurs sur pilotis qui sont équipées d’un carrelet – grand filet carré d’une superficie de quelques mètres carrés tendu sur une armature plane et descendu horizontalement au moyen d’un treuil depuis son ponton.
La pêche au carrelet est une pêche basée sur la connaissance de l’estuaire, du fleuve et qui tient compte du principe du flux et reflux de la marée. Le pêcheur crée ses engins et filets qui n’ont, par ailleurs, que très peu évolués en un siècle. Cette pêche est pratiquée le plus souvent par les riverains .
Que pêche t’on?
Des soles, des plies ou carrelets, des bars , des éperlans…
J’ai aimé me promener sur les digues entre marais et Gironde sur des chemins peu ou pas entretenus.
Les cabanes faites de bric et de broc, avec des bois, des tôles, des matériaux de récupérations avec parfois des barbelés pour interdire l’accès à d’éventuelles rôdeurs nous font pénétrer dans un autre temps, un autre lieu.
Elles sont couleurs pastels, des couleurs usées par le sel et le vent.
C’est sur les communes de Talais et de Saint Vivien que j’ai fait ces photos.
Pour voir d’autres photos et articles autour des carrelets et de l’estuaire:
– descriptif d’une pêche au carrelet organisée avec des enfants
– le site de Saint-Vivien du Médoc
L’estuaire, les carrelets font partis de ces lieux qui inspirent.
Quelques bijoux en sont nés , les voici. Ils sont en vente sur le site Alittlemarket ! Vous y rendre!